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7-7-1792 La mMunicipalité de
Saint-Brieuc

Paris 7 juillet 1792
an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,


Nous avons un nouveau ministre de la Justice
qui a succédé à Duranthon. C'est
Joly, cidevant sécrétaire du conseil.


Nous n'avons rien appris des frontières
depuis la retraite du général Luckner. Nous
sommes instruits officiellement de la marche de
52 mille Prussiens dont quelques régimens sont
déjà à Coblentz. Ainsi nous allons avoir une
armée de 80 mille hommes en tête sur le
Rhin, ce qui nécessite le ministère de renforcer
notre armée de nouvelles troupes, et d'accélérer les
recrutemens pour completter le déficit.

Paris est toujours tranquille. L'assemblée
ParisassembléeVisualiser(1 image)
14-7-1792 s'occupe constamment des grandes mesures
pour le maintien de la liberté et pour garantir
autant que possible le royaume de quelque invasion
hostile. Ce travail nous occupe tous les jours et
souvent une partie des nuits.
Il y a 2 jours que la souscription est faite
pour l'Auditeur nNationales. Puisque vous le demandez,
Je souscrirai pour 6 mois au Journal gGénéral de
l'Europe. Ces papiers nous parviendront directement.
Nous attendons des fédérés de toutes les
parties du royaume. Mais probablement beaucoup
n'arriveront qu'après le 14.
Toutes les troupes soldées qui sont à
Paris vont partir pour l'armée du Rhin. Il y a
même un projet de grossir cette armée de presque
toutes les troupes de ligne qui sont dans les
garnisons et de confier le service des villes de
guerre à des compagnies de gardes prises
dans ces mêmes villes ou aux environs et soldées
sur le pied militaire. Si ce projet a lieu, comme
Parisroyaume, armée du Rhin, gardesVisualiser(1 image)
2-1-1792/0-0-1792 Il est apparent, nos armées se trouveront d'un
tiers au moins plus fortes que celle de nos
ennemis.
A l'égard du décret du 2 janvier relatif
à l'insertion de l'an de la Liberté, il est
employé généralement par le ministère et par le
roi. J'ignore si ce décret est imprimé. C'est
au directeur de Département à demander au ministre
de l'Intérieur de lui en faire l'envoy.
Je suis avec un inviolable attachement
Messieurs,
Votre très humble et
obéissant ServiteurServiteur
Bagot
ministèreVisualiser(1 image)
9-7-1792/5-7-1792/5-7-1792 La de
Saint Brieuc
Paris 9 juillet 1792
an de la Liberté
Il n'y a rien de moins fondé que les nouvelles
allarmantes qu'on vous a débitées le matin du 5
du courant. Le roi et sa famille sont à Paris
et M. Lafayette à son armée qui, dans ce
moment marche vers le Rhin pour défendre
cette partie de nos frontières de l'invasion des
Prussiens. Vous pouvez, sans que je m'étende
davantage sur cette manoeuvre indigne, juger
de la perversité et de la profonde scélératesse des
factieux et des agitateurs du peuple dont cette
ville recèle malheureusement le dépôt. Ce sont
là les abominables conspirateurs coalisés avec
Coblentz pour perdre la chose publique et qui
sont bien plus dangereux pour la liberté que
les armées prussiennes et autrichiennes. Ce
Paris, Rhin, CoblentzVisualiser(1 image)
7-0-1792 Voilà les gens que nous avons sans cesse à
combattre et qui entravent nos opérations. Malgré
leurs perfides menées nous sauverons la chose
publique et j'ai le plaisir de vous apprendre que dans
la seance du 7 il s'est fait une réunion fraternelle
des 2 partis qui divisoient l'assemblée. Si,
comme je l'espère, cette réunion est sincère, elle peut
produire les meilleurs effets. Le roi qui fut de suite
instruit de cette événement montoit en voiture pour
venir prendre part à la joye de l'assemblée, lorsque
la députation de 24 membres qui alloit lui annoncer
cet événement arriva chez lui. Il descendit de
suite de voiture et vint à pied avec les députés à la
séance ou il fut reçu avec acclamation. Son
discours ne fut pas long. Il pleuroit abondamment
et les sentimens dont il paroissoit pénétré
étouffoient sa voix. Ce rapprochement des 2
pouvoirs donne les plus flatteuses espérances aux
amis de la liberté. Vous verrez dans les papiers
publics des détails moins succincts que ceux que
je vous donne ici.
Je vous annonce encore que le département de
Paris vient de suspendre le maire et le procureur de
la commune relativement à la conduite qu'ils ont
assemblée, assemblée, députation de 24 membres, département de, ParisVisualiser(1 image)
20-6-1792 tenuë le 20 juin dernier. Cet événement qui causa
de la fermentation parmi leurs partisans va être
renvoyé à l'assemblée après la décision du pouvoir
exécutif et pourra peut-être causer quelque discussion
orageuse. Malgré cela Paris est tranquille.
Nous n'avons aucune nouvelle officielle
des armées. On assure que celle de M. Lafayette
se porte vers Metz et Sedan pour s'opposer
aux Prussiens et Autrichiens. Les décrets sur
la guerre et sur les mesures générales relatives à
la sureté publique occupant toutes nos séances.
Je viens, conformément à votre intenttion,
de souscrire pour le Journal de l'Europe.
l'abonnement pour 6 mois est de 36livres tournois J'envoye
la quittance à Legal.
Défiez vous aujourd'huy plus que jamais,
Messieurs, du bruit répandu par des inconnus
dont la plupart sont des envoyés des ennemis du
repos public.
On nous annonca hier un rassemblement
de 2000 séditieux au camp de Jalès et dans le
château de Baune, département de l'Ardèche.
Paris, Metz, Sedan, château de Baune, département de l'Ardèche.assemblée, pouvoir , exécutif, 2000 séditieux au camp de JalèsVisualiser(1 image)
Le général de l'armée du Midi et les volontaires
du départemens voisin vont y marcher et
cet attroupement sera sans doute promptement
dissipé.
Je vous exhorte, mes chers Concitoyens,
à la fermété et au courage. Faites recouvrer les
impôts et maintenez l'obéissance à la loi.
Je suis avec un inviolable attachement
votre très humble et
obéissant serviteurserviteur
Bagot
départemensVisualiser(1 image)
10-7-1792/10-7-1792/11-7-1792/9-7-1792 La municipalité
de Saint Brieuc
Paris 10 juillet 1792,
an de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Nous sommes occupés de la grande mesure
de déclarer que la Patrie est en danger, ainsi
que des précautions à prendre pour rendre cette
déclaration aussi efficace et avantageuse que
possible à la chose publique. Il y a
apparence que cette mesure sera décrétée
aujourd'huy ou demain.
Hier matin les 6 ministres, après
avoir fait le rapport sur l'état du
Royaume, nous déclarèrent qu'ils venoient
tous de donner leur démission. Cette déclaration
est peut-être une calamité publique, car
RoyaumeVisualiser(1 image)
20-6-1792 parmi eux je crois qu'il y en avoit de capables
et d'honnêtes. Mais l'acharnement que
montre une partie de l'assemblée contre le
pouvoir exécutif, et la motion faite par
quelques membres de les rendre tenus solidairement
responsables des événémens paroissent les
avoir déterminés encore plus que les dangers
de la chose publique à demander leur
retraite simultanée. Jusqu'à présent on
ignore qui les remplacera, si d'ailleurs il
est possible au roi de trouver des gens qui
veuillent accepter ces pénibles et dangereuses
places.
La suspension du maire de Paris
relativement à l'affaire du 20 fait toujours
beaucoup de bruit. On réclame en faveur de
Pétion et on demande même la cassation
du conseil du département. J'ignore
comment se terminera cette malheureuse
affaire qui cependant jusqu'à présent n'a
pas troublé le repos de Paris.
Parisassemblée, pouvoir exécutif, conseil du départementVisualiser(1 image)
14-7-1792/18-7-1792 Il arrive tous les jours quelques fédérés des
départemens voisins. Mais leur nombre n'est
pas encore considérable. Le temps est si
pluvieux depuis quelques jours qu'on craint
que la fête du 14 Juillet ne soit pas aussi
brillante qu'elle pourroit l'être.
Rien de nouveau des frontières. Nous
savons seulement que toutes les troupes de
l'intérieur sont en marche pour s'y
rendre et pour renforcer nos armées.
C'est en vertu de cet ordre sans doute que votre
doit
bataillon arm partir le 18,
malgré son état de dénuement.
D'après ce départ, mes chers
Concitoyens, je ne puis trop vous exhorter
à la surveillance, puisque vous êtes abandonnés
à vos propres forces, et je vous réitère d'accélérer
le recouvrement des impôts, eu égard aux
dépenses immenses qu'entraine la guerre.
départemens, nos arméesVisualiser(1 image)
Je suis avec un inviolable attachement,
Votre très humble et

Bagot
Visualiser(1 image)
14-7-1792/11-7-1792/13-7-1792 La de de
Saint Brieuc
Paris 14 juillet an
de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Mercredi dernier nous avons rendu le décret qui
déclare que la Patrie est en danger et qui prescrit
les principales mesures à prendre pour le
rassemblement d'une force armée suffisante pour
le dedans et le dehors. deux adresses ont été faites,
l'une pour l'armée, l'autre pour le peuple.
Elles sont relatives à cet important décret.
Hier l'assemblée a levé la suspenssion
prononcée par le département contre le maire de
Paris. Elle a ajourné celle du procureur de la
commune jusqu'à ce qu'il ait été entendu.
Je ne crois pas que le nombre des fédérés
rendu ici excéde 6000. Mais on en attend un plus
assemblée, départementVisualiser(1 image)
12-7-1792/13-7-1792 grand nombre pour les jours suivans.
Il a été décrété jeudi que les députés
en fonction porteroient pour marque distinctive
le livre de la Loi
suspendu au cou par un ruban
tricolore en sautoir. Les administrateurs de Département
et de district auront une médaille portant respect à
la Loi avec même ruban. Celle des premier sera dorée
et celle des derniers argentée.
On débitoit hier, mais la nouvelle n'est
pas officielle, que le camp de Maulde avoit été
attaqué par une avant-garde autrichienne qui
avoit été repoussée avec perte de 700 hommes.
Rien de nouveau des frontières. Nos armées
grossissent par l'arrivée successive de différens
bataillons.
Je vous manderai par le prochain courier
comment se sera passée la Fédération que nous
allons célébrer.
Je suis avec un inviolable attachement,
Messieurs,
votre très humble et

Bagot
camp de MauldedistrictVisualiser(1 image)
16-7-1792/15-7-1792/16-7-1792 La municipalité
de Saint Brieuc
Paris le 16 juillet
an de la Liberté
Messieurs, chers Concitoyens,
La Fédération a été très brillante et s'est passée
sans qu'il soit survenu un seul accident.
Paris est tranquille, malgré les menées des
différentes factions qui s'y trouvent. On assure
que le maréchal Luckner y est arrivé hier.
Mais on ignore l'objet de son voyage. Aujourd'huy
la conduite de M. Lafayette doit être jugée et
appréciée. Je prévois que la séance sera très chaude
et très longue.
Nous sommes instruits officiellement
que de nombreux bataillons sont en marche pour
grossir l'armée du Rhin et les 5 régimens de
troupes de ligne qui sont à Paris partent
Paris, ParisFédération, factions, armée du Rhin, 5 régimens de, troupes de ligneVisualiser(1 image)
sous 3 jours pour la même destination. Les
fédérés arrivés jusqu'à ce jour n'excédent pas le
nombre de 3000. Il en va arriver successivement
un plus grand nombre qui partiront de suite pour
Soissons où ils se formeront ou en bataillon pour le
camp de réserve, ou en compagnies franches pour la
frontière.
Rien de nouveau des armées. On débite qu'il
est arrivé 2 courriers, mais le contenu de leurs
dépêches n'est pas connu. Dieu veuille qu'ils
soient satisfaisans. Dans ces momens de crise
politique, je ne puis trop vous exhorter à la
surveillance. Union, Courage et fermété voilà notre
cri de ralliement.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
obéissant
Bagot
SoissonsVisualiser(1 image)
Paris 18 juillet an
de la Liberté ?
La municipalité
de Saint Brieuc
Messieurs et chers Concitoyens,
Nous sommes occupés jour et nuit des
moyens d'augmenter la force publique pour
repousser la coalition des puissances armées
qui menacent nos frontières et nous mettre
dans le cas de porter la guerre sur leur
territoire avant la fin de la campagne. Le
maréchal Luckner qui est à Paris
demande en conséquence une augmentation
considérable dans l'armée pour suppléer
la partie qui est employée dans les villes de
garnison, partie de nos forces très considérable,
ParisVisualiser(1 image)
18-7-1792 puisque nous avons plus de 80 villes à garder,
tandis que nos ennemis n'en ont qu'un
très petit nombre. Cette position, s'ils avoient
un échec ne leur laisse presque aucune ressource
dans un pays ouvert de tous côtés, pendant
que la barrière formidable de nos places
frontières leur offre un front presque inattaquable
Nous apprîmes hier que la petite
ville d'Orchies, du Nord, avoit été
surprise pendant la nuit par un détachement
d'Autrichiens qui en fut délogé 2 heures
après par quelques piquets de nos troupes.
Voilà les seules nouvelles des frontières.
D'ailleurs Paris est tranquille et plusieurs
des fédérés partent demain pour le camp
de Soissons.
Le ministre de l'Intérieur Terrier de
Montciel s'est retiré et le portefeuille a été
donné par interim au ministre de la Justice
Orchies, du Nord, Paris, camp, SoissonsVisualiser(1 image)
Courage, fermété, union et surveillance,
mes chers Concitoyens.
Je suis avec un inviolable attachement
votre très humble et
serviteur
Bagot
Visualiser(1 image)
La municipalité
de Brieuc
Paris 21 juillet 1792
an de la Liberté.
Nous n'avons aucune nouvelle ultérieure des
frontières et dans ce moment tous les généraux
sont à leur poste.
Dans la répartition qui vient d'être faite des
42 bataillons destinés à former le corps de réserve,
il a été décrété que le département des Côtes du
Nord fourniroit une compagnie de 90 hommes. Il est
bien étonnant que tandis que plusieurs départemens
ont fourni 2 et 3 bataillons au delà de leur
contingent, le notre soit aussi arriéré dans sa
fourniture, puisqu'il lui reste encore à lever 2
bataillons, indépendamment du complet de ceux qui
sont déjà lévés. Cependant les circonstances
sont impératives et c'est dans ce moment que le
patriotisme doit se montrer, si l'on veut sauver la
département des Côtes du , Nordcorps de réserve, départemensVisualiser(1 image)
chose publique.
Il a été décrété avant hier que les
cidevant palais épiscopaux dont la somptuosité
contraste si mal avec la simplicité de nos évêques,
seront vendus au profit de la Nation, comme les
autres biens de l'Eglise et divisés en plusieurs parties
pour en faciliter l'acquisition. Pour dédommagement
du logement il sera accordé aux évêques un dixième
en sus de leur traitement.
Dans ce moment l'assemblée s'occupe de
l'affaire de Lafayette qu'on n'a pas honte de
dénoncer comme un traitre et un conspirateur.
Ses ennemis veulent faire prononcer contre lui le
décret d'accusation, mais il y a bien apparence que
l'assemblée ne sera pas de cet avis.
A cela près Paris est tranquille. Jusqu'à
présent peu de fédérés sont partis pour Soissons.
Cependant le nombre de ceux qui sont inscrits
jusqu'à ce jour excéde deux mille. Les 5 régimens
qui étoient à Paris ainsi que 2 bataillons des
gardes suisses sont partis pour les frontières
afin de renforcer l'armée du Rhin où se rendent de
touts les points de l'Empire les troupes dont on
palais épiscopaux, Paris, Soissons, ParisNation, Eglise, assemblée, assemblée, gardes suisses, armée du Rhin, EmpireVisualiser(1 image)
peut disposer.
Voilà, Messieurs, toutes les nouvelles du
jour. L'intérêt que je dois prendre à votre position
me fait un devoir de vous reitérer mes exhortations
à l'union, à la fermété et à la surveillance.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et

Bagot
Voilà la fin de juillet et si les mandemens du
district vous sont parvenus pour la contribution
foncière de 1792, je pense que vous devez sans
retardement vous occuper de la confection des rôles.
Par décret rendu mardi, le maximum de la
contribution foncière a été porté au du produit
net.
Visualiser(1 image)
23-7-1792 Paris 23 juillet 1792
an de la Liberté
La municipalité
de Brieuc
Messieurs et chers Concitoyens,
Depuis ma derniere nous n'avons aucune nouvelle
intéressante des frontières. Il continuë de marcher
de toutes parts de puissants renforts. Les
fédérés se rendent journellement au camp de
Soissons. Il paroit que leur nombre n'est pas
encore de 4000.
L'affaire de Lafayette nous a presque
uniquement occupés pendant les dernières séances.
La décision est ajournée jusqu'à vérification de
nouvelles dénonciations faites contre le général.
Notre séance d'avant hier fut fort orageuse et
fort longue et l'assemblée eut beaucoup à se
camp de, SoissonsassembléeVisualiser(1 image)
plaindre de l'indécence avec laquelle les tribunes se
comportèrent. A cela près Paris est assez
tranquille. Hier on y a proclamé avec beaucoup
de solemnité la déclaration du danger de la Patrie.
Je désire que cette opération accelère la levée des
recruës dont nos armées ont le plus pressant
besoin.
J'apprendrai avec plaisir la formation du troisième
bataillon de vos gardes nationaux qui partagera,
au moins temporairement la corvée que dans ce
moment supportent tout entière nos braves
citoyens. En attendant ne vous endormez pas sur
la mauvaise volonté des paroisses qui semblent
vous menacer, et qui ne seroient à craindre qu'au
cas que vous vous relâchiez de votre vigilance, Je
ne me lasse pas de vous le dire, Messieurs, soyez
unis, soyez fermes, faites éxécuter les loix et payer
les impôts.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
serviteur
Bagot
Parisgardes nationaux, paroissesVisualiser(1 image)
25-7-1792/24-7-1792 Paris 25 juillet 1792
an de la Liberté
La municipalité
de Brieuc
Messieurs et chers Concitoyens,
Il continue de partir chaque jour 3 et 400
volontaires pour le camp de Soissons. depuis la
la proclamation du danger de la Patrie faite il y a
12000
2 jours, il s'en est inscrit des généraux qui
vont partir successivement soit pour le camp
soit pour la frontière. L'embarras est moindre pour
trouver des hommes que pour trouver des armes,
dont la pénurie se fait plus ou moins sentir,
malgré la pénurie des manufactures. On nous
assura hier soir au comité que 42000 gardes
avoient déjà joint l'armée du Rhin. Hier il a été
décrété que pour avoir le plus promptement
possible un corps d'hommes formés et équipés,
camp de Soissonsarmée du RhinVisualiser(1 image)
les généraux seroient autorisés à réquérir des
départemens le quart ou même la moitié des
compagnies de grenadiers et de chasseurs des
gardes nationaux des communes, ainsi que des
canoniers et dragons volontaires. Si cette mesure
réussit, comme on n'en doute pas, il en résultera
en moins d'un mois une augmentation de près
de 150 mille hommes dans nos 4 armées.
Il a encore été décrété hier que les hommes
au dessous de 5 pieds seroient admis et que les
jeunes gens de 16 ans pourroient s'enrôler.
Rien de nouveau des frontières. Les Autrichiens
se fortifient à Bavay dont il paroit qu'on a
intention de les déloger incessament. Paris est
tranquille et nous nous occupons jour et nuit des
moyens d'augmenter la force publique.
Il paroit qu'on va attacher 2 pièces de
campagne à chaque bataillon de garde nationale
et pour cette cet effet il est probable qu'on va
proposer la fonte en canons des cloches superflues.
Voilà, Messieurs, les nouvelles du jour. Tâchez
de votre côté de mettre dans un état de défense
respectable pour donner force à la loi et contenir les
ennemis de l'intérieur.
Bavay, Parisdépartemens, compagnies de grenadiers, chasseurs des, gardes nationaux des communes, canoniers, dragons, garde nationaleVisualiser(1 image)
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