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article additionnel qui ne sera
peut être pas du goût de tout le
monde. Vous le verrez dans les
papiers publics. Je ne vous le rapporte
pas ici. Pour moi je le crois bon
pour les villes, mais très insuffisant
pour les campagnes, de la
tranquillité desquelles nous devons
principalement nous occuper.
Je ne puis trop, Messieurs,
vous engager à veiller de près les
fauteurs et prôneurs du prétendu
miracle de Saint Guillaume. Craignez
que cela ne vous présage quelques prochaines
insurrections et tenez-vous sur vos
gardes. Rappellez-vous ce qui vient
d'arriver à Avignon, relativement à
la Vierge des Cordeliers, dont, pendant
la nuit les joues avoient rougi de
douleur. Soyez d'ailleurs persuadés

occuper de leur préparer des logemens et des gâteaux. On
dit qu'il passe toujours quelques mécontens, mais qu'il en
revient un plus grand nombre. Comme les partans et les
rentrans travaillent à la sourdine, on ne peut rien dire de bien
AvignonVisualiser(1 image)
que de quelques unes des maisons voisines
de cette église, il part d'un miroir
concave ou d'une lanterne magique
un faisceau de lumière qui porte sur
quelqu'un des vitraux de cette église et
qu'on promène à volonté. S'il paroit
de la lumière dans l'église, en voilà
probablement la cause. Il reste
maintenant à deviner l'auteur de
cette criminelle manoeuvre et avec de
la prudence et de l'adresse, cela n'est
peut être pas difficile. Rappellez
vous que ce quartier est fertile en
évènement magique, témoin la
disparition subite et le retour
inattendu du poteau de la place
Necker. Quoiqu'il en soit, mon cher
Confrère et Camarade, faites bonne
garde et ne vous laissez pas surprendre
par les ennemis très multipliés mais
heureusement très lâches de la chose

publique. Tout continue d'être tranquille ici, les
émigrants nous promettent le bal pour les rois. Ils
ont l'honnêteté de nous avertir et nous allons nous
NeckerVisualiser(1 image)
28-11-1791/28-11-1791 Paris ce 28 novembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Depuis ma dernière, il ne s'est rien
passé de bien essentiel ici. Détournés
par continuation des objets qui
sont à l'ordre du jour, nous n'avons
encore pu mettre la dernière main au
décret sur les troubles religieux.
Je ne puis trop vous dire quand cela
finira, parce que les finances nous
occupent presque exclusivement dans
ce moment. Cet objet est si prenant
et si important qu'il n'est guère
possible de remettre à un autre moment
à s'en occuper. Cependant nous
travaillons tant que nous pouvons
Visualiser(1 image)
car, indépendamment des
séances du matin qui durent 6
heures, nous en avons par semaine
3 du soir, et 3 séances de comité
qui durent chacune 4 heures.

Nous finimes avant hier
le décret pour le remplacement
des officiers. Les papiers publics
vous en donneront connoissance, et
vous verrez par l'avant dernier
article, qu'on exige des récipiendaires
une forme de certificat un peu
différente de cette qu'on avoit ci devant
demandé. Il faudra que les aspirans
s'y conforment, s'ils veulent que
nous agissions efficacement en leur
faveur auprès des ministres.

Vous avez sagement fait,
Visualiser(1 image)
Messieurs, de dissiper les
attroupemens de Saint Guillaume par
des patrouilles. C'étoit le seul
moyen de prévenir les inconvéniens
que cela pouvoit occasionner.
Il est très probable qu'avant
la fin de cette semaine l'assemblée
déclarera qu'il y a lieu à accusation
contre les sieurs Condé, Calonne
et Cardinal Collier, et les livrera à
la Haute Cour nationale que nous
avons formée. On a établi de la
manière la plus lumineuse dans notre
séance d'hier la nécessité de sévir
contre les chefs du parti anti-
révolutionnaire, si l'on peut faire
cesser les troubles intérieurs et
extérieurs qui désolent et menacent
l'Empire. Sur tout cela je ne puis
trop vous exhorter, Messieurs, à la
Haute Cour nationale, EmpireVisualiser(1 image)
surveillance et à la fermeté. Occupez
vous sans relâche de l'assiète et de
la perception de l'impôt et
maintenez avec courage l'obéissance
aux lois. Je suis par continuation
avec un sincère et respectueux
attachement

Messieurs,
votre très humble
et très obéissant serviteurserviteur
Bagot

Je prie celui de vous qui me
répondra de me dire en quel état
est notre collège, ainsi que l'Institut
des petites écoles, et si la caisse de
menuë monnoye qu'on attendoit
de Rouën est enfin arrivée. On ne peut
guère concevoir comment cette opération

salutaire tarde tant.
Les membres du nouveau directoire du département sont-ils
nommés ?
Visualiser(1 image)
Paris ce 3 décembre 1791

Monsieur et bon ami,,

Ce n'est pas moi qui doit former la
demande à faire à l'Assemblée
nationale pour le payement du louage
des appartemens occupés dans la
maison commune et par le Directoire de Département
et par le tribunal civil. Vous
sentez qu'étant membre de l'assemblée
et devant délibérer sur la pétition
qui sera faite, il est impossible que
je la fasse moi-même. C'est le
conseil général de la commune qui doit
former cette demande dans un
[ligne vide]
mémoire adressé à l'Assemblée Nationale
Assemblée, nationale, Directoire de Département, tribunal civil, assemblée, conseil général de la commune, Assemblée NationaleVisualiser(1 image)
18-10-1790 dans la personne de son président.

Dans ce mémoire le conseil général
doit dire qu'étant dans la nécessité
d'augmenter ses ressources par le
fermage d'une partie de la maison
commune, il avoit passé avec le
directoire du département un bail
en vertu duquel ce Directoire devoit lui
payer chaque année une somme de
120livres tournois pour la jouissance des 9 appartemens
qu'il occupe dans la maison commune ;
mais que d'après un décret du 18 octobre 1790
il s'étoit logé gratuitement dans les dits
appartemens, sans autre indemnité que
celle des réparations qu'on y avoit
faites. Vous direz également que depuis
plusieurs années le tribunal civil
occupe dans la maison commune 2 grands
appartemens et un autre pour partie de
ses archives. Comme il est de toute
justice que ces établissemens soient
conseil général, directoire du département, tribunal civilVisualiser(1 image)
payés aux frais des administrés,
vous demanderez à l'Assemblée Nationale
un décret qui fixera le prix annuel du
fermage de ces établissemens. Quand le
mémoire aura été signé par le conseil
Général vous le ferez viser par le directoire
du district, et même par celui du département
Vous appuyerez surtout votre demande
sur l'extrême détresse ou se trouve la
municipalité par la suppression de ses
octrois, détresse qui est telle, que le
service municipal peut manquer, si
on ne pourvoit pas aux besoins urgents
dont il est assiégé.

A l'égard du décret pour
l'établissement du tribunal de commerce,
tâchez de m'en indiquer la date, demandez
la à Monsieur Champeaux ou à Monsieur Jouvin
qui a la collection des lettres de Monsieur de
Champeaux. Je crois qu'il est de la fin de
tribunal de commerceVisualiser(1 image)
/ juillet ou du commencement d'août.
Quand j'en aurai la date, j'irai aux
Archives nNationales pour m'en faire
délivrer une expédition en forme, mais
avant que je sois instruit de cette date,
il seroit fort inutile que je m'y
transportasse.

Jusqu'à ce jour tout est tranquille
ici. De votre côté continuez d'être ferme,
juste et rigoureux observateur de la Loi.
Adieu, mon bon ami, j'embrasse
votre femme et votre fils et suis pour
la vie votre dévoué serviteur.

Bagot

Servais vous embrasse ainsi que sa soeur
et son neveu.
rchives nNationalesVisualiser(1 image)
28-12-1791 Paris ce 28 décembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Ma correspondance de ce jour ne
vous offrira rien de bien intéressant
on s'occupe toujours des préparatifs
de la guerre et on vient de décréter que
Messieurs de Rochambeau et Luckner
qui commanderont 2 de nos corps
d'armée, seroient élevés au grade de
maréchal de France.
L'animosité qui s'est établie
entre les 2 clubs des Jacobins et des
Feuillants a donné lieu à des rixes
Franceclubs des Jacobins , FeuillantsVisualiser(1 image)
qui ont un peu agité notre assemblée,
parceque plusieurs de ses membres
sont attachés à l'un ou à l'autre.
Beaucoup de gens sages ont évité de
prendre parti, et l'assemblée décréta
hier que les Feuillans qui sont une
dépendance de notre assemblée ne
donneroient point retraite au club de
ce nom. Au reste tout cela n'est qu'un
esprit de parti, car les 2 sociétés
sont très attachées à la Constitution.
Cette affaire nous a fait perdre
environ deux heures, mais on
espère que cette perte sera réparée
par l'uniformité de sentimens
qui va régner dans l'assemblée.
assemblée, assemblée, Feuillans, assemblée, assembléeVisualiser(1 image)
Du reste tout est parfaitement
tranquille à Paris et vous verrez
par les détails de nos séances que
nous avons rendu plusieurs décrets.
Tous les comités ont plusieurs rapports
prêts à faire et quoique nous ayons
au moins 10 séances par semaine
et quelquefois plus, le temps est
toujours trop court pour que les
rapporteurs puissent tous être
entendus.

Le ministre mande des
frontières qu'il a trouvé tout en
très bon état. Demain on décrétera
les 20 millions qu'il a demandé
pour les préparatifs de la campagne.
PariscomitésVisualiser(1 image)
Il va être envoyé aux 83 départements
une adresse pour les instruire des
puissans motifs qui déterminent la
Nation à la guerre. Le projet de
cette adresse fut lû hier à l'assemblée.
Il a été ajourné pour y faire quelques
amendemens. D'ailleurs on n'apprend
rien d'inquiétant des autres départements.

Malgré cela tenez vous sur
vos gardes, Messieurs, et veillez
scrupuleusement à l'observation des
loix.

Je suis avec un sincère et
respectueux attachement

votre très humble
et oobéissant serviteurserviteur

Bagot
Nation, assembléeVisualiser(1 image)
Paris ce 31 décembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Je félicite la ville de Saint Brieuc de
l'excellente acquisition qu'elle vient
de faire dans la personne de monsieur
Curot, homme du premier mérite
et excellent citoyen. Je pense comme
le directoire du district qui préfère
déplacer l'école au collège. Elle
sera très bien dans une des salles
de pensionnaires. L'autre salle

La vigueur et de l'union. Je suis pour la vie avec un

sincère et respectueux attachement

votre dévoué serviteur

Jean-Louis Bagot
Saint Brieucdirectoire du districtVisualiser(1 image)
pourroit servir pour une école
gratuite de dessin, si on étoit assez
heureux pour l'obtenir. J'ai
toujours pensé qu'il n'étoit pas
très avantageux qu'il y eut des
pensionnaires au collège pour
enrichir quelques prêtres. Ne vaut-il
pas mieux qu'ils soient dans des
maisons particulières auxquelles
ils pourroient apporter quelque
léger bénéfice. Si ce n'est pas la
façon de voir de tout le monde, c'est
au moins la mienne.

Les papiers publics vous
apprendront le travail de nos
dernières séances. Nous savons
que les protecteurs des émigrés

une plus longue opiniatreté de leur part pourroit
exposer la Nation. Adieu mes chers Concitoyens
c'est ici le moment plus que jamais de déployer de
Visualiser(1 image)
commencent à s'inquiéter de
nos préparatifs. Le fier Gustave
a enfin reçu la lettre officielle
qui lui annonce l'acceptation de
la Constitution. L'électeur de
Trèves vient d'écrire une lettre
fort respectueuse au pouvoir
exécutif. Le magistrat de Worms
vient de notifier au cidevant
prince de Condé de sortir de chez lui
sous 48 heures. La ville de
Spire a pris le même parti à
l'égard des émigrés qui y sont
retirés. Tous ces mécontens
quittent les bords du Rhin et se
retirent dans l'intérieur de l'Allemagne
mais toutes ces marques d'attention

tant présente qu'arriérées. C'est un coup de force qu'il
faut donner pour réduire enfin les mécontens du dedans
et du dehors à obéir de bonne grâce aux loix constitutionnelles
de l'Etat s'ils veulent éviter des malheurs auxquels
Worms, Spire, Rhin, AllemagneVisualiser(1 image)
qui sont le fruit de la frayeur ne
nous en imposent pas et ne
rallentiront en rien nos préparatifs
pour lesquels nous avons décrété
hier 20 millions. Le cri général
de l'assemblée est la guerre et elle
est décidée à déployer la force la
plus imposante quand ce ne seroient
que pour régler définitivement
les indemnités réclamées par les
princes possessionnés en Alsace. Le
roi lui-même y est bien décidé et
hier il reçut de très bonne grâce
une déclaration très énergique
des intentions et des motifs de la
Nation, dont vous ne tarderez
pas à recevoir des exemplaires.
C'est un espèce de manifeste qui

sera communiqué à toutes les puissances, ainsi
qu'à tous les départemens. Toutes ces grandes
mesures exigent de vous, Messieurs, d'accélérer par
tous les moyens possibles le recouvrement des impositions
Alsaceassemblée, NationVisualiser(1 image)
1-1-1792 Paris ce premier janvier
1792

Messieurs et chers Concitoyens,

Hier l'assemblée décréta l'abolition
du compliment de bonne année.
En conséquence de ce décret on n'est
point allé aujourd'huy chez le
roi.

Aujourd'huy on a porté le
décret d'accusation contre les
3 princes émigrés, contre Mirabeau
Touneau, Calonne et le ci devant
Visualiser(1 image)
marquis de la Queuille.

Demain probablement on
portera le décret pour sequestrer
leurs biens et ceux des autres
émigrés.

Il paroit que nos préparatifs
intimident les électeurs des bords
du Rhin et celui de Trèves ayant
mandé à l'empereur qu'il
étoit menacé, quoiqu'il n'eut en
rien violé les droits du bon voisinage,
et qu'il réclamoit en conséquence
un secours de troupes pour prévenir
l'invasion de ses Etats, ce prince
mande au roi des François qu'il
ordonne au général décider de
Rhin, TrèvesEtatsVisualiser(1 image)
faire marcher des troupes, pour
secourir l'électorat de Trèves.
On assure que cette lettre a mis
Louis 16 de très mauvaise
humeur et nous devons le croire à
en juger par la fermeté et l'énergie
de sa réponse à l'empereur
dont Monsieur Delessart a donné
lecture hier à l'assemblée. D'après
tout cela, on ne peut plus révoquer
la guerre en doute et il paroit
certain que nous l'aurons avant
2 mois. De tous les côtés la
bombe se charge et elle ne doit
pas tarder à éclater. Ainsi,
Messieurs, veillez plus que jamais
électorat de TrèvesVisualiser(1 image)
les ennemis du dedans et ne vous
laissez pas surprendre par leurs
manoeuvres. Jusqu'à ce moment
tout est tranquille à Paris qui
ne se laisse pas étonner, non plus que
l'Assemblée nationale, par les
approches d'une guerre dont les
chances paroissent pour nous et
dont les motifs sont fondés sur
la justice et la raison.

Le mémoire sur la circonscription
de notre paroisse avec les pièces y
relatives, seront sans doute
envoyés à l'Assemblée Nationale qui la
renverra à son comité de division
sitôt que j'en serai instruit, je
demanderai au rapporteur, afin

d'avoir une décision finale. Mais tâchez si cela est
possible de me faire parvenir copie de l'avis du Directoire
du département.
Bagot
Parisparoisse, Assemblée Nationale, comité de divisionVisualiser(1 image)
9-1-1792/9-1-1792 Paris le 9 janvier 1792

Messieurs et chers Concitoyens,,

Depuis longtems quelques habitans
du quartier Saint Pierre ont témoigné
de l'insurbordination et vous ferez très
sagement de ne pas la tolérer. La
loi est faite et tout le monde doit
s'y conformer. Si cependant les
particuliers coupables revenoient à
résipiscence et proposoient de s'inscrire
sur le registre des gardes nationales,
je vous exhorte à les recevoir pour
prévenir désormais de pareilles scènes.
quartier Saint Pierregardes nationalesVisualiser(1 image)
Nos dernières séances n'offrent
rien de bien intéressant. Avant hier toute
la séance fut employée en discussions
sur la question de la sanction à donner au
décret pour l'organisation définitive de
la Haute Cour nationalenationale aujourd'huy .
J'espère que cette affaire sera enfin
décidée et d'après la discussion, le
parti que prendra l'assemblée paroit
encore incertain.

Le ministre de la Guerre arriva
hier la nuit de sa tournée vers la
frontière. Il annonce un rapport
satisfaisant pour mercredi prochain.
Après l'avoir entendu nous saurons
à peu près à quoi nous en tenir sur
la guerre. En attendant tout est
Haute Cour nationale, assembléeVisualiser(1 image)
tranquille ici et la Nation qui connoit
sa force désire plutôt qu'elle ne craint
le commencement des hostilités.

Je serois touché que monsieur
le commandant de la Garde Nationale
qui s'est si bien montré dans tous
les temps en abandonnât le commandement
pour se retirer à la campagne, dans un
moment où les circonstances et la
confiance publique exigeront peut être
le développement de la fermeté et du
patriotisme. Ce seroit pour notre ville
une perte aussi sensible que celle de
monsieur Armez pour le département.

Je pense bien, Messieurs, que
vous vous occuperez incessament de la
formation constitutionnelle de votre garde
gardeVisualiser(1 image)
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