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Paris 8 7septembre 1792, an quatrième de laquatrième de la
Liberté, premier de l'Egalité.

Messieurs et chers Concitoyens,

L'Assemblée nationalenationale faisant depuis 4 jours publier
des bulletins qui contiennent des nouvelles sûres tant
de nos armées que de ce qui se passe ici, je me fais un devoir
de vous les envoyer ce qui vous épargnera de ma part des
détails que je rendrois moins bien que ce bulletin. Vous
pouvez compter sur l'authenticité de ce qu'il contient
on l'affiche tous les jours dans la capitale pour
instruire tous les citoyens. Je n'y ajouterai rien, sinon
qu'il part continuellement de cette ville et des environs des
corps bien armés tant d'infanterie que de cavalerie
qui se portent à Châlons et vont former une armée de
60 mille hommes. Ces corps sont accompagnés de
plusieurs pièces de campagne.

Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et obéissant
serviteur

Jean-Louis Bagot
capitale, ChâlonsAssemblée nationaleVisualiser(1 image)
10-9-1792 Paris 10 7septembre 1792 an quatrième dequatrième de
la Liberté, premier de l'Egalité

Messieurs et chers Concitoyens,

Les bulletins que je vous envoye vous apprendront
les seules nouvelles officielles que nous ayons des
frontières et les décrets les plus importans que nous
ayons rendus. De nombreux bataillons sortant de cette
ville et des environs continuent à se porter à Châlons,
ou se trouve Monsieur Luckner.

Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
ChâlonsVisualiser(1 image)
La municipalité de
Saint Brieuc

Paris 12 7septembre 1792 an
quatrième de la Liberté, premier de l'Egalité.premier de l'Egalité

Messieurs et chers Concitoyens,

Les bulletins que je vous envoye me dispensent
d'entrer dans des détails sur nos opérations et sur
ce qui regarde nos armées.
Les nominations se font partout avec
activité et je m'attends à apprendre le complément
de nos députés par la poste prochaine. Nous
désirons tous qu'ils arrivent promptement pour
travailler à sauver l'Empire.

Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
EmpireVisualiser(1 image)
13-9-1792 La municipalité de
Saint Brieuc

Paris 14 7septembre 1792 an quatrième de laquatrième de la
Liberté, premier de l'Egalité.

Messieurs et chers Concitoyens,

Les bulletins que je vous envoye me dispensent de vous
donner des détails.
Il parait par les lettres officielles que
Thionville a opposé une résistance si vigoureuse aux
Autrichiens et Prussiens qu'il se sont retirés après avoir
perdu beaucoup d'hommes et notamment le prince
de Waldeck.
On nous annonce que le 13 l'armée de Monsieur
Dumouriez a été attaquée sur 3 points mais nous
ignorons quel a été l'issue de l'affaire. Nous savons
seulement que l'armée de Kellermann forte de
35 mille hommes dont 12 mille de cavalerie, s'en
rapprochoit dans ce moment. Nous attendons avec
impatience des nouvelles de cette attaque qui ne doit pas
Thionvillearmée de Monsieur, Dumouriez, armée de KellermannVisualiser(1 image)
tarder à être connuë. Nous prenons cependant la
plus grande précaution pour mettre Paris en état de
défense.

Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble
et obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot

Post scriptum j'ai fait des recherches au comité des décrets et àcomité des décrets et à
la Caisse de l'extraordinaire pour vos
décrets d'aliénation. J'en ai trouvé 2 : l'un du 19 janvier 1792
à 551, 652 livres tournois commençant par les Cordeliers et finissantlivres tournois commençant par les Cordeliers et finissant
par le Vaux Hervé, l'autre du 17 avril 1791 à 17 avril 1791 à
238,184livres tournois 18sols commençant par les champs de lasols commençant par les champs de la
Beauce et finissant par la métairie du narhan. Ces 2métairie du narhan. Ces 2
décrets doivent avoir été envoyés au département par le ministreministre
de l' et le dirre doit vous en avoir donné une copie
certifiée. Pour m'en assurer j'ai écrit à Rolland avec
prière de les faire passer au , si ses prédécesseurs ne
l'avoient pas fait. J'espère qu'il aura égard à ma réquisition
faites de votre côté des informations.
ParisVisualiser(1 image)
13-9-1792 LaMunicipalité de de
Saint Brieuc

Paris 17 septembre 1792 an quatrième dequatrième de
la Liberté, premier de L'Egalité

Messieurs et chers Concitoyens,

Les bulletins que je vous envoye vous apprendront
les choses les plus essentielles.
Nous savons officiellement que le
général Dumouriez a eu une action très vive le
13 avec les Prussiens qui ont attaqué son camp
par trois endroits. Ils ont été vigoureusement
répoussés partout et n'ont pu s'emparer que d'un
petit poste de peu d'importance dont probablement ils
sont chassés. Notre perte en hommes n'excède
pas 40, tandis que la leur est au moins de 800
du nombre desquels est le prince de Ligne un de
leurs généraux. Dans ce moment notre armée
doit être d'environ 80 mille hommes par la
Visualiser(1 image)
jonction qui s'y est faite de celle de Kellermann et
de plusieurs autres corps et au moyen des renforts qui
s'y rendent de Paris et des districts voisins, nous ne
tarderons pas à avoir sur nos ennemis une
supériorité marquée.
Je n'ai point reçu aujourd'huy de lettre de
vous, Messieurs et chers Concitoyens, j'aime
à penser que c'est plutôt négligence de la
poste que quelque évènement fâcheux survenu dans
votre ville.

Je suis avec un inviolable attachement,
votre humble
et obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
Pariscelle de Kellermann, districtsVisualiser(1 image)
13-9-1792 La Municipalité de
Saint Brieuc

Paris 19 7septembre 1792, an quatrième de laquatrième de la
Liberté, premier de L'Egalité.

Messieurs et chers Concitoyens,

Je vous renvoye au bulletin cy-joint pour tout ce
qui s'est passé d'essentiel depuis ma dernière.
Suivant des lettres reçues hier soir, le
général Dumouriez a été attaqué le 13 dans son
camp des Ilets et les ennemis ont été repoussés avec
perte. Il s'attendoit à être attaqué le lendemain et
mandoit que Kellermann avec son armée étoit à
6 lieuës de lui et que le Boumonville alloit le
joindre avec 18 mille hommes, de sorte qu'il est possible
qu'avant peu il y ait une action générale.
Les nouvelles officielles de Saint Domingue
ajoutent que la paix y est rétablie. Du reste rien
d'essentiel à vous marquer.

Je suis avec un inviolable attachement
votre très humble
obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
camp des Ilets, Saint DomingueVisualiser(1 image)
25-9-1792 Paris 22 7septembre 1792 an quatrième de la quatrième de la
Liberté, premier de L'Egalité

Messieurs et chers Concitoyens,

Comme la Convention nationalenationale a tenu hier
sa 1 séance, je pars de Paris le 25 par la
diligence. En conséquence, je vous prie de ne me
pas écrire davantage, parceque vos lettres
resteroient sans réponse, sauf à vous adresser
à ceux qui me remplacent ici.
Je vous envoye les derniers bulletins.
Vous y verrez avec plaisir la réunion de nos
armées qui sont aujourd'huy d'une force égale
à celle de nos ennemis. Comme la saison avance
il est probable qu'ils ne feront pas désormais de
grands progrès sur notre territoire et qu'ils
seront peut être obligés de rétrograder.
Je vois avec grand plaisir arriver le moment
ParisConvention nationaleVisualiser(1 image)
qui me mettra dans le cas de vous réitérer de
vive voix tous les sentimens de fraternité avec
lesquels je suis,

Messieurs et chers Concitoyens
votre très humble et obéissant
serviteur.

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
1-2-1792 Paris ce premier février l'an
quatrième de la Liberté françoise

Messieurs et chers Concitoyens,,

Enfin j'espère que ce matin nous
finirons la loi relative aux passeports.
C'est la troisième séance que nous y
employons et vous ne sauriez croire
combien cet objet a souffert de
discussions et de difficultés. Ce sera
encore un surcroit de besogne pour les
municipalités, car il faudra qu'elles
en tiennent régistres. Le reste de la
semaine et les jours suivans, la guerre
municipalitésVisualiser(1 image)
et les finances occuperont l'assemblée,
exclusivement à toute autre affaire.
Viendra ensuite le séquestre des biens des
émigrés, question très urgente et très
essentielle à traiter.

D'ailleurs Paris est assez tranquille
dans ce moment et les nouvelles des
frontières ne nous apprennent rien
d'intéressant. Je désire que les recherches
du directoire du district lui procurent des
connoissances précises sur les embauchements
c'est une engeance diabolique qu'on
poursuit vigoureusement dans tous
les départemens et dont les prisons
d'Orléans se peuplent journellement.
Je ne doute pas, Messieurs, que votre
surveillance à cet égard ne seconde celle
Paris, Orléansdirectoire du district, départemensVisualiser(1 image)
des autres corps administratifs, et si
comme on le mande, il y a des enrôlés
cachés dans votre ville qui n'attendent
que le moment favorable de s'embarquer
je pense que vous devez faire les plus
exactes et les plus scrupuleuses
perquisitions pour les trouver, sans
cependant blesser la loi qui proscrit
les visites domiciliaires, mais en
ordonnant par voix de police à toutes
les personnes qui les recèlent de
venir en faire la déclaration, sous
peine de contravention à la loi. Sur
le tout je m'en rapporte à votre
prudence et à votre zèle. Veillez
Messieurs et chers Concitoyens, le
salut de la Patrie et votre propre
Visualiser(1 image)
conservation vous en impose le devoir.

Je vous désire à tous santé,
patience, union et fermeté. Vous voyez
que les corps administratifs vous
secondent par leurs arrêtés vigoureux
et patriotiques.

Je suis par continuation, avec
un sincère et respectueux attachement

Messieurs et chers Concitoyens,

votre très humble
et obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
3-2-1792 Paris le 3 février l'an quatrièmequatrièmequatrième
de la Liberté françoise

Messieurs et chers Concitoyens,,

La loi pour le rétablissement des
passeports est à sa sanction et vous
parviendra sans doute incessamment.

Hier nous nous occupâmes
de la formation du bureau de
comptabilité, objet très important
puisqu'il en doit résulter une rentrée
de plus de 100,000,000 livres tournois qui sont dus
aux diverses caisses nationales.
bureau de, comptabilité, caisses nationalesVisualiser(1 image)
Les papiers publics vous
apprendront comment s'est terminée
l'affaire du ministre de la Marine,
qui cependant n'est pas finie,
puisque le lendemain on est revenu
sur la décision de la veille. Autant que
je puis juger du tour que prend
cette affaire, il est apparent que
ce ministre donnera sa démission.

D'ailleurs, Paris est tranquille
dans ce moment et la guerre, quoique
probablement prochaine est la chose
dont on parle le moins dans ce
moment-ci.

L'estimable Monsieur Cerutti
auteur de la Feuille villageoise
vient de mourir. C'est une perte
pour la patrie et pour l'humanité,
ParisVisualiser(1 image)
et c'est le troisième député que nous
perdons depuis le commencement de
cette législature.

Je désire que l'assemblée prononce
incessamment sur la suppression
des congrégations. Cela vous
tireroit d'embarras relativement
aux Frères des écoles qui me
paroissent fondés dans la demande
qu'ils vous font aujourd'huy.
Au reste, Messieurs, je vous ai déjà
prévenus que leurs contrats de
fondation portoit expressement
au cas de leur renvoi de Saint Brieuc
reversion à l'hôpital de cette ville
d'une somme de 14000 livres tournois donnée à cet
établissement par Monsieur de Kersalio.
Saint BrieucFrères des écoles, hôpitalVisualiser(1 image)
Vous ne devez pas manquer de vous
faire ressaisir de ces contrats.

Adieu, Messieurs, il est
tard, la poste me presse. Je suis par
continuation avec un respecteux
attachement

votre très humble
et obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
6-2-1792 Paris le 6 février 1792, l'an
4e de la Liberté françoise

Messieurs et chers Concitoyens,,

Nous avons eu avant hier une
séance du soir très chaude et qui
a duré jusqu'à 1 heure demi du matin,
relativement à la pétition très inconsidérée
de quelques membres du département de Paris
pour demander le veto sur notre
décret pour les troubles religieux.
Cette affaire n'est point finie et il y
a apparence que les pétitionnaires
seront mandés à la barre pour y
être semoncés.
département de ParisVisualiser(1 image)
Aujourd'huy on s'occupera des
finances pendant les séances du matin
et du soir. Du reste tout est dans ce
moment parfaitement calme à
Paris et les mouvements relatifs
aux accaparements sont absolument
cessés.

La fabrication des petits assignats
ne tardera pas à entrer en activité
et le monnoyage des sols de cloche
se continue partout où il y a des
moyens de frapper.

J'apprendrai avec grand plaisir,
Messieurs, l'organization de votre
garde Nationale et je ne doute pas que le
choix de l'état major et des autres
officiers ne soit fait avec discernement
et impartialité. J'apprends également
Parisgarde Nationale, état majorVisualiser(1 image)
avec satisfaction la formation de notre
Gendarmerie Nationale dont notre ville
aura provisoirement 3 brigades.
Le service, s'il est bien fait, comme
je n'en doute pas peut concourir très
efficacement au maintien de l'ordre.

Au reste dans ce moment votre
département, grâce aux mesures
vigoureuses qu'il a prises paroit moins
tourmenté de troubles religieux que
quelques autres, surtout ceux du midi.
Rien de nouveau à vous marquer sur
la guerre et nous attendons la fin de
février pour savoir à quoi nous en
tenir définitivement. Adieu, Messieurs,
maintenez l'observation des loix, c'est
le seul moyen d'affermir la liberté.
Votre sagesse, votre fermeté et votre
départementVisualiser(1 image)
union m'assurent que vous tiendrez
à ces principes.

Je suis par continuation avec
mes respectueux attachements

votre très humble
et obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot

Post Scirptum Nous nous occupons des
commissions demandées par Monsieur Jouvin
Vous devez avoir reçu ma
dépêche du 29 du mois passé. Je vous
ai écrit à l'ordinaire et j'ai moi même
mis ma lettre à la poste. Si vous ne l'avez
pas reçuë, ce n'est pas ma faute.
Visualiser(1 image)
30-1-1792/30-1-1792 Paris ce 8 ffévrier l'an quatrième dequatrième de
la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Comme je vous ai très certainement
écrit tous les ordinaires, je ne conçois
pas ce que peut être devenuë ma lettre
du 30 janvier La lettre que j'écrivois chez
moi est dans le même cas et cela est
d'autant plus extraordinaire que madame
Rabbi en a reçu une de moi le jeudi
datée du 30. Tout cela annonce de la
part des postes un quiproquo et une
inexactitude auxquels on ne comprend
Visualiser(1 image)
rien.

Vous verrez par les papiers publics
que nos dernières séances quoique
multipliées se sont bornées aux rapports
des comités militaires et de la marine,
tous objets relatifs à la guerre qui est
dans ce moment l'affaire essentielle.
D'ailleurs les rapports ministériels
ne donnent encore rien de positif à cet
égard.

Le ministre des Contributions
avoit demandé une augmentation de
visiteurs supplémentaires des patentes.
Le rapport fait à ce sujet par un
des comités de finances a été fort
mal accueilli. Le projet de décret
a été rejetté par la question
préalable et je ne serois pas étonné
comités de financesVisualiser(1 image)
qu'on supprimât par raison d'économie
une partie des visiteurs déjà nommés.

Une nouvelle à vous apprendre,
Messieurs, c'est que Monsieur Cormaux
ci-devant recteur de Plaintel est ici depuis
4 mois. Avant hier à midi, Monsieur
Ruperou qui se promenoit avec
mesdames Digaultray et Rivoallan
dans diverses églises par curiosité
le rencontra seul dans l'église
des Carmélites en extase devant
un autel. Ces dames qui le
reconnurent l'acostèrent et troublèrent
sa méditation. Il leur dit qu'il
célébreroit le lendemain la messe dans
cette église et leur parla fort honnêtement
sur le compte de Monsieur Digaultray. Il
demanda si je demeurois avec ces

attachement
votre très humble et
oobéissant serviteur
Jean-Louis Bagot
Plaintel, CarmélitesVisualiser(1 image)
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