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Messieurs, à quoi elles répondirent
que non. En ce cas-là leur dit-il,
j'irai vous voir.

D'après cela il est facile de
présumer qu'aux yeux de ce bon
ecclésiastique je suis un peu la bête du
Gévaudan. Qu'il pense sur mon
compte comme il voudra, je le lui
pardonnerai volontiers, s'il revient
aux bons principes de fraternité.

D'après votre lettre de ce jour,
je vois, Messieurs, que vous ne manquez
pas de besogne. Je ne vois pas trop que
vous puissiez faire de la tour de Saint-
Michel, une maison d'arrêt. Il faut,
vous le savez, un logement pour les
femmes, un pour les hommes et un
appartement pour le concierge, je
ne sais pas trop où vous prendrez
cela. Il faut d'ailleurs pourvoir à la

translation des archives du général et le district avant tout
doit faire la vente des effets mobiliers de cette église supprimée.
Au reste, Messieurs, vous êtes bons et sages et prendrez toujours
le meilleur parti. Je suis par continuation avec mes respectueux
Saint-, MichelVisualiser(1 image)
0-0-1790 Paris ce 11 février 1792, l'an
quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,

Je vois par votre dernière qu'il existe
toujours dans votre ville et aux
environs des soupçons d'embauchage.
Vous faites très bien de surveiller et les
fréquentes apparitions du sieur Bailhache
doivent vous être suspectes. Cet homme
peut nuire de plus d'une manière à la
chose publique. N'oubliez pas qu'en 1790
il introduisit pour plus de 200 livres tournois de faux sols
marqués que la municipalité lui fit
rembourser. On sait que dans ce moment
il existe en Angleterre une fabrication de
AngleterremunicipalitéVisualiser(1 image)
faux assignats et un négociant qui avait
vendu un parti de marchandises pour
80 000 livres tournois en a été payé en 40 assignats
de 2 000 livres tournois qui à la vérification se sont
tous trouvés faux. C'est pourquoi il est
bon que vous ayez les yeux ouverts pour
qu'il ne s'introduise pas par votre port
de pareille monnoye. Je vous exhorte à
tenir en bon état le service de votre
garde nationale, car si vos troupes
comme cela est possible, étoient obligées
de se porter à la frontière, votre ville
seroit réduite à ses propres forces et
vous n'ignorez pas que vous êtes entourés
de malveillants.

L'assemblée a rendu avant
hier un décret qui met tous les revenus
des émigrés dans la main de la Nation.
Demain le mode de la saisie sera décrété.
Il est bien juste que ces messieurs
assemblée, Nation.Visualiser(1 image)
payent une partie des frais qu'ils
nous occasionnent.

Hier on a fait la première lecture
du décret qui supprime les congrégations
religieuses des 2 sexes, telles que les
Oratoriens, les Lazaristes, les Sulpiciens,
les Frères des écoles chrétiennes, les Filles
de la Providence, de Saint Thomas, de la
Sagesse, les Soeurs grises, blanches,
noires de toute espèce, ainsi que les
Pénitens des provinces méridionales
etc etc etc

Le rapporteur était Monsieur
Gaudeur très digne ecclésiastique du
départementde la Vendée.

Du reste rien de nouveau des
frontières. Paris est tranquille dans ce
moment, quoiqu'on nous menace de
quelque insurrection avant la fin du mois.
Parisdépartementde la VendéeVisualiser(1 image)
Pour moi je n'y crois pas. Il y a longtemps
que les menaces ne m'effrayent point et
quand on est décidé à vaincre ou à mourir
pour la cause de la liberté on ne doit rien
craindre. D'ailleurs la garde Nationale de
Paris est excellente et par conséquent inspire
la plus grande confiance aux représentants de
la Nation.

Je finis, Messieurs, parce que la poste
me presse et je ne me lasse point de vous
exhorter à la fermeté et surtout à
l'union qui paroit plus nécessaire que
jamais.

Je suis par continuation avec mes
sincères respectueux attachement.

votre très humble
et obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot

Comme je crois que votre collège n'a point
encore de principal, je vous propose le sieur
Thiriou, ex-oratorien, très bon sujet, très bon

citoyen, très connu de messieurs Champeaux et Curot. Il se
propose pour cette place dont je le crois fort capable. Dans ce moment
il est à Metz et s'il étoit agréé par vous et le département, je lui écrirai
pour l'engager à se rendre à Saint Brieuc. Réponse, s'il vous plaît, à ce sujet.
Parisgarde Nationale, NationVisualiser(1 image)
13-2-1792 Paris ce 13 février 1792
l'an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Vous faites très sagement de chercher
à découvrir les polissons qui avoient
annoncé au Légué une insurrection
des habitans de Saint Brieuc contre ce
village. De pareils bruits ne peuvent
être répandus que par des mal
intentionnés qui cherchent à armer
les citoyens les uns contre les autres
et à exciter la guerre civile. Si vous
en découvrez les auteurs, ils méritent
une punition exemplaire et vous ferez
Légué, Saint BrieucVisualiser(1 image)
très bien de les dénoncer au tribunal de
la police correctionnelle.

Je ne vous dirai rien de nos
séances dont les papiers publics
vous donneront le détail. Tout ce que je
puis vous dire, c'est que l'assemblée va
depuis quelques jours aussi bien qu'elle
peut aller, grâce à l'établissement d'un
comité central qui règle l'ordre du
travail et sans les préparatifs de la
guerre et les malheureuses affaires d'Avignon
et de Saint Domingue nos travaux seroient
beaucoup plus avancés.

Il continuë de régner quelques
fermentations parmi le peuple de Paris.
Ces mouvements auxquels on fait peut être
trop d'attention me paroissent plus
allarmans que dangereux. On ne peut
d'ailleurs les attribuer qu'aux mal-
Parisassemblée, comité centralVisualiser(1 image)
intentionnés qui tâchent de diviser les
citoyens et de les armer les uns contre les
autres.

La mort de Monsieur Saint Jouan enlève à
notre ville un citoyen qui dans toute
autre circonstance eut pu occuper
une place importante dans le tribunal
de commerce, dont j'apprendrai la
formation avec un grand plaisir.

Continuez, Messieurs, à veiller à
la sûreté publique. Ne vous lassez pas de
prêcher l'obéissance aux loix et le payement
des impôts qui sont les 2 bases de la
liberté. Rien de nouveau sur la guerre
qui paroit toujours problématique malgré
nos immenses préparatifs.

Je suis avec un sincère et respectueux
dévouëment

votre très humble et
obéissant serviteur

Jean-LouisBagot
tribunal, de commerceVisualiser(1 image)
Paris le 15 février 1792
l'an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Je n'ai rien de nouveau à vous mander
aujourd'huy. Les papiers publics
vous apprendront les détails de nos
séances où nous n'avons guère traités
que des objets relatifs aux finances,
au militaire et à la marine. La capitale
est fort tranquille dans ce moment,
malgré les bruits qu'on avoit répandu
d'une prochaine insurrection du peuple.
Tous ces propos partent de la même
source, c'est à dire, de l'inépuisable
fabrique des mal-intentionnés qui ne sont
capitaleVisualiser(1 image)
pas rares ici, non plus qu'ailleurs.
Le civisme soutenu et la bonne contenance
de la garde NationaleNationale parisienne en imposeront
toujours aux fauteurs de trouble et aux
ennemis des loix.

Rien de nouveau pour la guerre
l'aura-t'on ? ne l'aura-t'on pas ?
c'est toujours un problème. A tout
évènement on s'y prépare vigoureusement
On m'assura hier qu'il étoit arrivé
dans la nuit un courier dépêché par
notre ambassadeur à Vienne. Il est
probable qu'il nous rapporte une
réponse cathégorique de l'empereur à
nos réquisitions. Si cela est nous
saurons bientôt à quoi nous en tenir.

Je vois, Messieurs, qu'on a fait
un excellent choix dans les membres
du tribunal de commerce. Tous sont
dans le cas de remplir à la satisfaction
du public, les fonctions qu'on leur a
tribunal de commerceVisualiser(1 image)
confiées. Je vois avec plaisir que tous les
établissements de notre ville sont à
peu près organizés. A cette organisation
va sans doute succéder le règne des
lois et de la tranquillité. En mon
particulier je le désire bien sincèrement.

C'est dans ces sentiments que je
suis avec mes respectueux attachements,

Messieurs,

votre très humble
et obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
18-2-1792 Paris le 18 février 1792
l'an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Je vous annonce que les municipalités
vont encore être chargées d'une nouvelle
besogne, mais que son importance a
rendu nécessaire pour porter le dernier
coup à l'influence civile des ecclésiastiques.

Les secrétaires greffiers vont être
chargés de tenir des registres pour
constater l'époque des naissances des
morts et des mariages. Mais comme
cette mesure n'eût guère été praticable
dans les municipalités de campagne
on leur délivrera des registres imprimés
dont ils n'auront à remplir que les
secrétaires greffiers, municipalitésVisualiser(1 image)
blancs. Avant hier on nous a fait sur
cet objet un superbe rapport qui fait
honneur au comité de législation et
à Monsieur Muraire son rapporteur.

D'ailleurs tout est fort tranquille
dans ce moment à Paris et la fermentation
qui s'y manifestoit paroit dissipée.

Nous n'avons encore rien de
nouveau sur la guerre des préparatifs de
laquelle on s'occupe continuellement
pour n'être pas pris au dépourvu.

Suivant votre dernière vous
vous occupez de la recherche d'un local
pour une maison d'arrestation. Je crois,
Messieurs, sauf meilleur avis qu'on la
pourrait placer dans la maison nationale
ci-devant appartenant à l'abbé Soubens.
Ce parti me paraitroit plus convenable
que de transférer l'hopital dont la
translation couteroit au moins 10 000 livres tournois
Parismaison d'arrestation, hopitalVisualiser(1 image)
Vous ferez très bien de veiller les bateaux
anglois qui se présentent trop souvent
dans notre port. Défiez vous surtout de
l'introduction des faux assignats qui
désoleroient le commerce et dont on
assure qu'il y a plusieurs fabrications
chez nos voisins.

Adieu, je vous désire par
continuation santé union et courage
et souhaite que la tranquillité continue
dans une ville dont les intérêts me
sont bien chers.

Je suis avec autant de respect
que d'attachement,,

Messieurs et chers Compatriotes

votre très humble
et obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
20-2-1792/20-2-1792 Paris ce 20 février 1792
l'an quatrième de la
Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,

L'affaire la plus essentielle qui nous
ait occupés depuis 2 jours est une
insurrection assez grave survenue dans le
district de Noyon et aux environs.
Quoique les subsistances y soient à
très bas prix, puisque le pain n?y vaut
que 2sols 6deniers les ennemis de la chose
publique ont persuadé au peuple qu?on
vouloit épuiser le pays de grains et y
mettre la disette. En conséquence plusieurs
paroisses attroupées ont arrêté sur la
rivière d'Oise à Choisy et à l'abbaye
district de Noyon, rivière d'Oise, ChoisyVisualiser(1 image)
d'Oureau, 5 bateaux qui portoient 15
mille sacs de farine pour l'approvisionne
ment de la capitale. Jusqu'à présent
la propriété a été respectée, puisqu'on
n'a rien pillé, mais seulement arrêté
les bateaux. On dit l'attroupement
d'environ 18 000 hommes. Des commissaires
pacificateurs de l'assemblée ont été envoyés
et n'ont pu réussir à faire donner
main levée aux bateliers. On y fait
marcher des troupes des environs
et 2000 hommes de la garde parisienne
doivent partir aujourd'hui pour
cette destination avec de l'artillerie.
De pareilles insurrections étant
absolument contraire aux loix sur
la libre circulation, ne peuvent être
tolérées sous aucun point de vue et le
pouvoir exécutif est invité par décret
d'hier que j'ai moi-même porté à la

la lettre qu'il écrit à ce sujet à la municipalité
Oureaupacificateurs, assemblée, garde parisienneVisualiser(1 image)
sanction à réprimer de pareilles
insurrections par tous les moyens
dont il peut disposer.

D'ailleurs Paris est dans ce
moment très tranquille et nous n'avons
rien de nouveau sur la guerre. On sait
seulement qu'on recrute partout à force
pour les régiments et on a
décrété la levée de 6 légions qu'on croit
ne devoir pas tarder à se former.
Chaque légion sera au moins de 2000
hommes.

Le particulier que je vous avois
proposé pour principal est un laïc
ci-devant oratorien nommé Thiriou. Il a
été, il y a 4 ans, instituteur des enfans
de M. de Tréveneuc et il est connu
de plusieurs de vous. Au reste je n'ai
pas de connoissance que la faculté
de choisir les vicaires généraux hors

mon particulier je ne connois aucun fait à sa charge. Il dit
être fort connu de messieurs Fortmorel et Villaudoré officiers
municipaux. Il demande un certificat de bonne vie et m?urs et
je crois qu'on ne peut guère justement le lui refuser. Cy jointe est
ParisVisualiser(1 image)
du département ait été prorogée audelà
du terme prescrit par les précédents décrets.
Si je puis rencontrer quelque prêtre qui
soit propre à la cure de Plérin, je vous
en préviendrai.

Je vous exhorte à terminer le
plutôt possible vos rôles d?imposition,
parce qu'il va survenir des ordres
rigoureux à cet égard.

Adieu Messieurs, veillez sans
vous lasser et sans vous désunir.
N'oubliez pas que votre force est dans
votre union. C'est le moyen de
maintenir l'ordre et de déjouer vos
ennemis. Je suis avec autant de
respect que d'attachement

Messieurs
votre très humble
et obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot

M. Chalot qui a été employé aux devoirs dans votre ville
aux années 1778 et 1784 prétend qu'il a été desservi ici auprès du
ministre des Contributions par quelqu'un de Saint Brieuc qui a dit
qu'il y avoit tenu une mauvaise conduite pendant son séjour. La
PlérindépartementVisualiser(1 image)
22-2-1792 Paris ce 22 février 1792
l'an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Comme la neige et le mauvais tems
ont probablement retardé le courrier qui
n'est point encore arrivé, je ne puis
répondre par cet ordinaire aux objets que
contiendra votre lettre.

Vous verrez par les papiers
publics que depuis ma dernière il ne s'est
rien passé de bien essentiel dans nos
séances. Nous sommes toujours
inquiets de ce qui se passe à Noyon dont
nous n'avons point encore de nouvelles
positives. Nous savons seulement
NoyonVisualiser(1 image)
que les farines n'ont point été pillées,
mais qu'elles sont toujours retenues à
l'abbaye d'Ourcan dont l'attroupement
n'est point encore dissipé. Il seroit fâcheux
que cet exemple devint contagieux et le
seul moyen de l'empêcher c'est de développer
de l'énergie contre les séditieux.

Quant à la guerre, je ne puis
encore vous mander rien de positif. La
réponse de l'empereur, s'il en a fait ne
nous est point connuë. En mon particulier
je pense que la position de Léopold
entouré de sujets mécontents est aussi
embarrassante que la nôtre.

Le décret sur les passeports
n'est point encore sanctionné. J'espère
toujours qu'il le sera, car celui pour les
40 galériens de Châteauvieux ne l'a été que
6 semaines après sa présentation.

On a fait hier la première lecture du
décret pour constater civilement les
ChâteauvieuxVisualiser(1 image)
mariages, les morts et les naissances.
Quoique tout le monde en paroisse fort
satisfait, il m'a semblé avoir du louche
en quelques points et j'ai bien peur que
son exécution soit incompatible avec
l'ignorance des officiers municipaux de
nos campagnes. C'est ce que l'avenir
nous apprendra.

D'ailleurs quant à présent Paris
paroit fort tranquille et les troubles
religieux n'y font pas la plus légère
sensation. Je désirerois bien qu'on pût
en dire autant de Saint Brieuc. Mais
malheureusement le moment n'en est
pas venu.

Quoiqu'il en soit, Messieurs,
prenez patience, faites respecter les lois
et les autorités constituées.
Veillez sans cesse pour déjouer les projets
des mal-intentionnés. C'est dans ce
Paris, Saint Brieucofficiers municipauxVisualiser(1 image)
sentiments que je suis pour la vie avec
un respectueux attachement

votre très humble
et obésissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
25-2-1792 Paris ce 25 février 1792
L'an quatrième de la Liberté

Messieurs et chers Concitoyens,,

Hier soir à 10 heures le courier de
Bretagne m'étoit point encore arrivé.
Aussi je n'ai point reçu votre dernière
lettre, ce que je ne puis attribuer qu'à la
neige et aux mauvais chemins.

Je désire que Bailhache continuë à
vous rapporter des émigrés. Il est bien
temps qu'il restituë à la Nation les
hommes qu'il lui a enlevés.

Je partage bien sincèrement
votre sollicitude sur la formation de votre
garde nationale, et j'ai vu avec chagrin que
Bretagnegarde nationaleVisualiser(1 image)
l'organisation du tribunal de commerce
l'ait privée de ses 3 principaux chefs.
Cependant j'espère que vous trouverez
dans le zèle et les connoissances de ceux
qui vous restent les moyens de remplacer
ceux qui vous manquent.

Rien de nouveau ici. Tout est
tranquille à Paris dans ce moment.
Les dernières nouvelles de Noyon font
espérer que l'insurrection se calmera
sans effusion de sang. Cependant comme
on a pillé 1400 sacs de grain, il y a
bien apparence que les municipalités
qui ont commis cette infraction aux
lois seront responsables des délits et
des indemnités.

Rien de positif encore sur la guerre
Cependant on assure que les ministres
sont convenus qu'elle étoit inévitable.

Une motion imprudente faite
avant-hier par un membre de l'assemblée
Paris, NoyonassembléeVisualiser(1 image)
y occasionna quelques désordres et fit perdre
cette séance en débats fort indécens.
Heureusement que ce membre très honnête
homme d'ailleurs, retira sa motion.

On nous promet incessamment une
mesure efficace pour remettre les assignats
au pair de l'argent. Nous désirons que
ce moyen réussisse.

Hier soir les généraux Luckner
et Lafayette sont arrivés à Paris. On
croit que c'est pour concerter avec le
roi les projets pour la campagne
prochaine, soit que nous attaquions ou
que nous restions sur la défensive.

On débite aussi que le roi doit
entrer lundi à l'assemblée, mais je ne
vous donne pas ce fait comme positif.

Voilà, Messieurs, tout ce que je
puis vous dire de nouveau. Je suis par
continuation avec un respectueux dévouement

votre très humble et
obéissant serviteurserviteur

Jean-Louis Bagot
ParisassembléeVisualiser(1 image)
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