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Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et

Bagot
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28-7-1792 Paris 28 juillet 1792
an de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Nous continuons de nous occuper des mesures
relatives à la guerre et à la sureté publique
et les recrutemens qui se font dans cette ville et
qui marchent, soit à la frontière, soit à Soissons
sont fort nombreux.
Rien d'essentiel d'ailleurs de la frontière.
Des nouvelles officielles confirment quelques petits
avantages de nos postes avancés et une très
grande envie de la part de nos troupes d'en venir
à des actions plus décisives.
Nous sommes instruits officiellement qu'il
est sorti depuis quelques jours des ports
d'Angleterre, une escadre assez considérable qui croise
ville, Soissons, AngleterreescadreVisualiser(1 image)
dans la Manche. Mais nous savons qu'elle n'a
pris que pour 15 jours de vivres. Ainsi nous ne
devons pas être inquiets de ses desseins.
On craignit hier quelque mouvement
dans Paris et quelque nouvelle insurrection des
fauxbourgs. En conséquence la générale battit
à 5 heures du matin et plusieurs divisions de la
garde nationale prirent les armes. Mais la
surveillance des officiers Municipaux parvint à
dissiper les rassemblemens formés sur la place de
la défunte Bastille.
Hier l'après midi le Despremenil
ex-conseiller au cidevant Parlement de Paris,
s'étant avisé de tenir quelques propos sur
la terrasse des Feuillans, a été fortement
houspillé et même blessé d'un coup de sabre,
et sans la garde et quelques députés,
on ne sait pas trop ce qui fut arrivé.
Quant à vous, Messieurs, on ne
peut trop louer votre surveillance et les sages
précautions du conseil du département
qui opposera aux malveillans une force
Manche, Paris, place de, la défunte Bastillegarde nationale, officiers Municipaux, Parlement de Paris, Feuillans, garde , conseil du départementVisualiser(1 image)
respectable.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et

Bagot
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30-7-1792/-8-1792/-10-1792 Paris 30 juillet 1792
an de la Liberté
La municipalité
de Brieuc
Messieurs et chers Concitoyens,
Je n'ai encore rien aujourd'huy qui puisse alimenter
votre curiosité. Point de nouvelles intéressantes des
frontières. On annonce toujours vaguement que les
armées prussienne et allemande commenceront leurs
opérations dans le courant du mois prochain. Si,
comme nous l'espérons nous pouvons les contenir
jusqu'à la fin octobre au delà du Rhin, nous pourrions
à notre tour entrer sur leur territoire.
Hier nous entendimes à la Barre
Bureaux de Puzy qui a donné le démenti le
plus formel aux dénonciations faites contre lui et
le général Lafayette. On attend incessament la
lettre du maréchal Luckner qui doit ou confirmer
ou annuller ces dénonciations. Cette malheureuse
RhinVisualiser(1 image)
affaire est un nouveau germe de division dans
l'assemblée et nous a déjà fait perdre bien du tems
dans un moment ou les dangers de la Patrie
devroient seuls nous occuper.
Paris est tranquille. La même ardeur pour
aller aux frontières continue, à en juger par les
recrutement qu'on fait tous les jours. Presque tous
veulent aller directement à l'armée et former des
compagnies franches, et le camp de Soissons n'est
encore que de 6000 hommes.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
serviteur
Bagot
Paris, SoissonsassembléeVisualiser(1 image)
1-8-1792 Paris aout 1792,
an de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Nous apprîmes hier officiellement que les
Autrichiens avoient évacué Bavay. Les différens
mouvemens de nos troupes autour de cette ville
leur ont sans doute donné des inquiétudes et les
ont fait retrograder. Une nouvelle plus intéressante,
mais que je n'ose vous assurer, parcequ'elle n'est
pas confirmée, c'est celle d'un avantage remporté par
le général Lafayette. On dit qu'il a fait 1500
prisonniers et tué 1000 hommes aux Autrichiens.
on assure encore (et j'ai vu la copie de la lettre envoyée
au comité des douze par un des ministres, m'a t'on dit)
on assure, dis je, qu'il règne entre les ministres à
Berlin et les généraux de Brunswick et Hohenlohe
Bavay, Berlin, Brunswick, Hohenlohecomité des douzeVisualiser(1 image)
une grande division sur les plans de campagne. On dit
même que le roi de Prusse fait marcher vers la
Silésie 25000 hommes et que l'impression du manifeste
des puissances coalisées contre la France a été
suspenduë. Quoiqu'il en soit de tous ces faits que je
ne garantis pas, il paroit constant que la copie du
manifeste imprimée dans les papiers publics est
fausse.
Avant hier la tranquillité de la capitale
manqua d'être troublée par une rixe survenuë entre
des fédérés de Marseille et des gardes parisiens
deux de ces derniers ont été tués et on craint que
cette affaire n'ait des suites. Je n'en connois pas assez
les détails pour pouvoir dire qui a eu le premier
tort.
Je ne vous parle point de nos séances vous en
verrez les détails dans les papiers publics.
Suivant la note officielle que nous a
envoyée le ministre, le nombre des fédérés rendus ou en
marche pour Soissons est d'environ 8,200. 5 bataillons
de 800 hommes chaque sont déjà formés et organisés.
Les enrôlemens continuent ici avec succès.
Je suis avec un inviolable attachement
votre très humble et obéissant
serviteur
Jean-Louis Bagot
Silésie, capitale, SoissonsFrance, fédérés de Marseille, gardes parisiensVisualiser(1 image)
4-8-1792/ La municipalité
de Saint Brieuc
Paris 4 août 1792 an
quatrième de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Nous avons reçu de Bruxelles les jours
derniers le prétendu manifeste du duc de Brunswyck.
Il ne paroit pas avoir fait de sensation sur les
amis de la liberté.
On est aujourd'huy instruit des raisons
qui ont déterminé les Autrichiens à quitter
Bavay. Plusieurs lettres authentiques annoncent
qu'une partie de leur armée est en insurrection et
qu'il en déserte chaque jour un grand nombre, de
sorte qu'aujourd'huy une partie de cette armée
est obligée de garder l'autre. On porte à 8 ou 900
le nombre des soldats et sous-officiers désertés
depuis 8 jours. On dit même, mais le fait n'est
Bruxelles, BavayVisualiser(1 image)
pas aussi certain, que la même maladie commence
à gagner dans l'armée prussienne. Quoiqu'il en
soit nous avons rendu il y a 2 jours, un décret
bien propre à désorganiser en quelques semaines les
armées de nos ennemis, et vous pensez bien que le
décret va être très répandu par l'impression. Il
vous sera connu par les papiers publics. Par
un de ses articles on accorde une pension viagère de
100 l reversible sur la tête de la femme du soldat
étranger qui quittera ses drapeaux pour passer
en France. Cette mesure, si elle réussit, éloignera
immanquablement les armées ennemies de nos
frontières. Elle étoit bien nécessaire, car le nombre de
nos ennemis augmente en Allemagne et nous
apprîmes hier officiellement que l'électeur
de Cologne, le duc de Wirtemberg et le prince de
Bade s'étoient enfin déclarés contre nous, de sorte
qu'aujourd'huy nous avons sur les bras, non
seulement les forces de maison d'Autriche, mais la
majeure partie du corps germanique.
La coalition de tous les ennemis dont nos
France, Allemagnearmée prussienne, maison d'Autriche, corps germaniqueVisualiser(1 image)
soldats triompheront, doit enflammer le courage
de tous les patriotes qui de toutes les parties de
l'Empire volent aux frontières.
Nous apprîmes hier que la Haute Cour
avoit blanchi à l'unanimité les sieurs Varnier,
Noirot et Tardy, avec faculté de se pourvoir en
indemnité vers le Bazyre, leur dénonciateur.
C'est le premier jugement de cette Cour qui va être
suivi selon toutes les apparences de plusieurs
autres.
Paris est tranquille et les volontaires se
rendent au camp de Soissons.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et
obéissant serviteurserviteur
Jean-Louis Bagot
ParisEmpire, Haute Cour, Cour, camp de SoissonsVisualiser(1 image)
6-8-1792 La municipalité
de Saint Brieuc
Paris 6 août 1792, an
quatrième de la Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Je n'ai rien de bien intéressant à vous annoncer.
Les nouvelles des frontières ne font mention d'aucun
événement remarquable. Nous savons seulement
que la petite guerre va son train et que l'avantage
est ordinairement de notre côté. On assure
également qu'il nous passe toujours beaucoup
de déserteurs. Les papiers publics vous diront
à cet egard tout ce que je pourrois vous rapporter.
Paris est assez tranquille jusqu'à présent,
quoique plusieurs sections aient fait à la barre
des pétitions incendiaires et inconstitutionnelles.
Dans cette semaine on va discuter l'affaire
de Lafayette et celle de la déchéance sur lesquelles
ParisVisualiser(1 image)
l'assemblée paroit très partagée
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble et obéissant
serviteur
Jean-Louis Bagot
assembléeVisualiser(1 image)
8-8-1792/8-8-1792 La municipalité
de Saint Brieuc
Paris 8 août
1792 an 4e de la
Liberté
Messieurs et chers Concitoyens,
Je n'ai encore rien de bien essentiel aujourd'huy à
vous annoncer des frontières. Suivant des lettres
officielles de Messieurs Dumouriez et Luckner, le
premier avoit formé le projet d'enlever un poste
d'Autrichiens pendant la nuit. Mais des 3
détachemens envoyés pour le cerner, un s'étant
égaré, et quelques coups de fusil lâchés mal à
propos ayant averti l'ennemi, celui ci s'est
evadé avec perte de quelques hommes et quelques
chevaux.
Suivant la lettre de Luckner,
de Custine s'est avancé avec un gros
Visualiser(1 image)
détachement vers Offembourg. Il a été obligé
de se replier, sans toutes fois éprouver de
perte, quoiqu'il en ait causé à l'ennemi.
D'après cette lettre Landau paroit menacé
d'un siége et le général y a mis une garnison
de 7400 hommes, bien en état de le soutenir.
D'ailleurs il annonce que l'armée ennemie
dans cette partie n'excéde pas 30,000 hommes.
Il ajoute que la nôtre est dans la meilleure
disposition. Elle se grossit tous les jours et
les départemens du Jura, des Vosges, du
haut et du bas Rhin vont l'augmenter
d'environ 25,000 hommes de gardes
sédentaires bien disposés.
Suivant les avis officiels du
ministre, le cantonnement de Soissons est
d'environ 10,000 hommes. Il se grossit de
plus en plus par l'arrivée des volontaires.
On recrute partout avec le plus grand succès.
Offembourg, Landau, haut, bas Rhindépartemens du Jura, des Vosges, gardes , cantonnement de SoissonsVisualiser(1 image)
Paris est assez tranquille, malgré les
pétitions incendiaires qu'on fait trop souvent à
la barre de l'assemblée, pétitions qui, au lieu de
diminuer le danger de la Patrie, ne font que
l'augmenter.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble
et obéissant serviteurserviteur
Jean-Louis Bagot
ParisassembléeVisualiser(1 image)
10-8-1792 Paris 11 aout 1792
Messieurs et chers Concitoyens,
Je ne puis me résoudre à vous faire le recit détaillé
de la malheureuse journée d'hier. Vous en trouverez
le détail dans les papiers publics. Une insurrection
générale se manifesta dès 7 heures du matin et
malgré toutes les autorités constituées, elle a duré
jusqu'au soir. Le roi et sa famille ont été
obligés de se réfugier au sein de l'Assemblée nnationale
où ils sont encore en attendant que le rétablissement
du calme leur permette d'aller au Luxembourg,
car le château des Tuileries après une cannonade
d'une heure demi a été pillé et en partie incendié
le feu y est encore. La suspension du roi a été
prononcée et c'étoit peut-être le seul moyen de lui
sauver la vie. On a nommé 12 commissaires
Luxembourg, TuileriesAssemblée nnationale, ommissairesVisualiser(1 image)
pour l'armée et provisoirement 6 nouveaux
ministres, du nombre desquels sont Messieurs Roland
Clavière et Servan. Je ne me permets aucune
réflexion tout homme sensé sentira quelles
peuvent être les suites des evénénemens dont je
viens de vous donner le précis.
Un courrier est arrivé hier matin des
frontières. On croit que les nouvelles ne sont
pas bonnes, car on ne les a pas fait connoitre.
Je suis bien sincerement et bien douloureusement,
Messieurs,
votre très humble et
obéissant serviteur
Jean-Louis Bagot
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Côtes du Nord
A Messieurs
Messieurs les officiers
municipaux
A Saint Brieuc
Visualiser(1 image)
2-9-1792/25-8-1792/2-9-1792/1-10-1792 Paris 13 août 1792 an 4
de la Liberté.
Messieurs et chers Concitoyens,
Le calme commence à se rétablir dans la
capitale. L'assemblée travaille jour et nuit aux
mesures nécessaires tant pour la surété du dehors
que pour celle du dedans. Elle vient de décreter
une Convention nationale qui devra se rendre
ici le 20 septembre prochain. Les assemblées primaires
pour la nomination des électeurs auront lieu le
25 du courant et les assemblées électorales le 2
septembre. Celle de notre département se tiendra à
Dinan et nommera 8 deputés et 5 suppléans.
Ainsi il est très probable que je serai parmi vous
vers le 1er d'octobreoctobre. Cette mesure a paru
capitale, Dinanassemblée, Convention nationaleVisualiser(1 image)
nécessaire dans les circonstances. Nos opérations
commençoient à se ressentir de notre lassitude et je
ne doute pas que nos successeurs ne travaillent
efficacement pour le salut de l'Empire et le maintien
de la Liberté.
Continuez, Messieurs, d'agir avec courage,
fermeté et union. C'est au moment des plus
grands dangers de la chose publique que les vrais
patriotes doivent montrer plus d'énergie.
On a coupé pied au débit des papiers
aristocratiques en détruisant les imprimeries d'ou ils
sortoient et la France ne sera plus inondée de
ces viles productions qui ne tendoient qu'à pervertir
l'esprit public.
Nous n'avons aucune connoissance
officielle de ce qui se passe aux frontières et ce silence
prouve au moins qu'il n'y a rien de bien essentiel.
Adieu, mes chers Concitoyens, je suis pour la vie
votre très humble et obéissant
serviteur Jean Louis BagotJean Louis Bagot
FranceEmpireVisualiser(1 image)
13-8-1792 Paris 15 aout 1792, an
quatrième de la Liberté et de l'Egalité.
Messieurs et chers Concitoyens,
Paris est assez tranquille dans ce moment.
Le 13 à 6 heures du soir le roi et sa famille
furent transférés au Temple où ils seront en
sureté durant sous la garde des volontaires
nationaux et sous la responsabilité des
representans de la commune.
Il paroit jusqu'à présent que le décret
portant suspension du pouvoir exécutif a eu
l'assentiment de plusieurs municipalités et
départemens qui ont écrit à l'Assemblée
nnationale. Comme notre force, dans le moment
critique où nous nous trouvons dépend de
notre union, il est bien à désirer que le reste de
Paris, Templeommune, unicipalités, épartemens, ssembléeVisualiser(1 image)
l'Empire s'accorde pour prononcer un voeu
conforme à celui de l'Assemblée nationale.
C'est le seul moyen d'éviter la guerre civile qui
est le plus grand des fléaux.
Nous attendons avec impatience des
nouvelles des armées. Des commissaires sont
en route et nous feront part de leur
disposition. Les nouvelles que nous en avons
reçu hier de Rheims et de Soissons sont très
satisfaisantes. 18 bataillons sont formés à
Soissons et le nombre va s'augmenter tous
les jours, car de plusieurs points de l'Empire
on nous mande qu'en 24 heures il s'y
forme des corps armés pleins de zèle et de
courage. Si l'armée cousine avec nous, la
Patrie est sauvée. Nous n'avons d'ailleurs
aucune nouvelle officielle des frontières et
nous ne pensons pas qu'il y ait eu aucun
engagement avec l'ennemi qui y regardera
peut être plus d'une fois avant de nous
attaquer.
Rheims, Soissons, SoissonsEmpire, Assemblée nationale, EmpireVisualiser(1 image)
-4-1792 En attendant des événémens ultérieurs, je
vous exhorte, mes chers Concitoyens, à l'union,
au courage et à la surveillance la plus soutenue.
Suivant des nouvelles récentes des Iles
du Vent, tout y est tranquille et notre décret
du mois d'avril qui accorde aux gens de couleur
les droits de citoyens actifs y a été reçu avec
applaudissement.
J'ai fait parvenir à son adresse le
paquet que vous m'avez envoyé.
Je suis avec un inviolable attachement,
votre très humble
et obéissant serviteurserviteur
Jean Louis Bagot
Iles, du VentVisualiser(1 image)
La municipalité de
Saint Brieuc
Paris 18 août 1792 an
quatrième de la Liberté.
Messieurs et chers Concitoyens,
Les decrets pour le placement des notaires
dans le département des Côtes du Nord et pour la
circonscription de la paroisse Saint Etienne ont passé
avant-hier. Le dernier est absolument conforme
à l'avis du département, c'est à dire, que vous
avez Cesson tout entier et une légère partie
de Tréguieux.
Comme nous travaillons jour et nuit il a
été rendu dans les circonstances actuelles plusieurs
décrets de cette nature et autres dont vous verrez
le détail dans les papiers publics. Finistère, l', l'Ile et
Vilaine, ainsi que plusieurs autres , ainsi que plusieurs autres départemens
Cesson, Tréguieuxdépartement des Côtes du Nord, paroisse Saint Etienne, département, Finistère, Ile et, Vilaine, départemensVisualiser(1 image)
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