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16-5-1792 La municipalité
de Saint-Brieuc Brieuc

Paris 16 mai 1792, an quatrième de
la Liberté

Il est toujours incertain, Messieurs et chers
Concitoyens, si de Rochambeau restera
commandant de l'armée du Nord, car on se flatte
encore que Luckner pourra, d'après l'intention
du roi, l'y déterminer. D'ailleurs nous n'avons
aucune nouvelle officielle des frontières. Nous
savons seulement qu'une partie des hussards
de Saxe qui avoient déserté sont revenus à
Strasbourg ramenés par un maréchal de logis
que Monsieurde Kelermann a fait de suite officier.
On cite encore plusieurs traits des valeurs de nos
troupes dans différents petits postes qui leur
font le plus grand honneur. Entr'autre on rapporte
celui-ci, un piquet de quinze hommes, gardes
nationaux, ayant été assailli par 300 Autrichiens
s'est défendu dans son poste jusqu'à l'extremité.
Quatorze avoient été tués ou blessés il en restoit un quinzième
auquel l'officier autrichien a crié de se rendre.
Celui ci a répondu qu'il avoit encore une cartouche
et de suite a tiré son coup en criant : Vivre libre
ou mourir. On assure que l'officier autrichien
Nord, Saxe, StrasbourgVisualiser(1 image)
a été renversé et que les ennemis n'ont pu s'empêcher
d'admirer la fermeté de ce brave homme. Voilà comme
on rapporte ce fait dont je ne garantis pas
l'authenticité.
Tout est tranquille ici et les offrandes
patriotiques de la part de tous les citoyens ne se
rallentissent pas.
J'ai fait passer au ministre de
l'Intérieur le mémoire pour notre hôpital
celui par double sera remis par l'Assemblée nationale
malheureusement les besoins de la guerre pourront
retarder beaucoup de secours sollicités pour les
hôpitaux et autres établissemens qui demandent.
J'espère, Messieurs, que votre première
m'apprendra l'organisation définitive de votre
garde nationale. J'ai bien envie d'en savoir le
résultat, car je sens et vous devez sentir
comme moi que le dénuement ou vous vous
trouvez dans ce moment de force publique
nécessite impérieusement de promptes mesures à
cet égard.
Je suis inquiet sur les variations
continuelles du professeur de notre collège. Si
monsieur le Boyer accepte le principalat, je crois
hôpital, Assemblée nationale, hôpitaux, garde nationale, collègeVisualiser(1 image)
que ce sera un grand bien pour cet établissement.

Je vous réitère l'invitation que je vous ai déjà
faite d'accélérer la rentrée des contributions, la
guerre en nécessite impérieusement le prompt
recouvrement.

Ne négligez pas la rentrée du droit de
patente dont une partie doit subvenir aux
besoins de la municipalité. Le zèle
de monsieur le procureur de la commune ne se
démentiront sûrement pas dans cette occasion,
et s'il est des contrevenans à la loi, il
connoit trop bien ses dispositions pour
oublier de les faire condamner au triple droit
au profit de la municipalité qui doit être dans
la plus grande pénurie.

Vous allez jouir du bienfait de
l'émission des billets de confiance, j'espère que
cela préviendra beaucoup de disputes relatives
à l'échange des assignats.

Je suis avec un sincère et inviolable
attachement,

votre très humble
et obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
municipalité, municipalitéVisualiser(1 image)
19-5-1792 La municipalité
de Saint Brieuc

Paris ce 19 mai 1792, an
quatrième de la Liberté

On ne peut qu'applaudir, Messieurs et chers
Concitoyens, à l'heureux choix de tous les
officiers de votre garde nationale. J'espère
qu'ils contribueront efficacement au maintien
de l'ordre et à la tranquillité de votre ville
dans laquelle ils assureront l'obéissance aux
loix.

Les nouvelles des frontières n'offrent
encore rien d'intéressant ; les rapports particuliers
nous font espérer que Monsieur de Rochambeau
conservera le commandement de l'armée du
Nord dans laquelle l'ordre s'est rétabli. Nos
vigoureux décrets paroissent avoir produit le
meilleur effet et nos troupes annoncent
l'envie sincère de se mesurer avec les Autrichiens
et de réparer les légers échecs qu'elles ont
éprouvés.

D'un autre côté le zèle particulier
des citoyens de toutes les classes se soutient
armée du, NordVisualiser(1 image)
jeunes et vieux, pauvres et riches déposent sur
l'autel de la Patrie leur offrande et les 2 premières
heures de chaque séance suffisent à peine pour les
recevoir. Tout ce que je vous mande est de la
plus exacte vérité et les ennemis de la Patrie
auxquels les premiers bruits de nos revers
paroissent avoir causé de la joie ne sont pas
exempts d'éprouver bientôt un sentiment
contraire. Les horreurs qu'ils ne cessent de débiter
contre les opérations de l'Assemblée nationale
décèlent évidemment leur rage et leur
impuissance. Sous peu de jours il paroitra
selon toute apparence une loi qui leur fera
baisser le caquet. Quand on est comme nous,
décidé à vaincre ou à mourir à son poste,
les mesures qu'on prend ne portent pas
l'empreinte de la timidité.

Hier nous nous occupâmes de la
police de Paris afin de mettre le conseil
municipal dans le cas de prévenir les désordres
dont semblent nous menacer environ trente
mille malveillans qu'on dit rassemblés depuis
police de Paris, conseil, municipalVisualiser(1 image)
deux mois dans cette ville.

La pétition de l'administrateur de
l'hôpital vient d'être renvoyée au comité
de l'ordinaire des finances et des secours
réuni pour en faire le rapport que je tâcherai
de faire accélérer.

Je regrette infiniment comme vous
notre respectable pasteur Monsieur Hillion. Il a
bien mérité de la Patrie et dans le moment
présent c'est une perte qui doit affecter tous
les bons citoyens.

Je suis avec un fraternel attachement,
votre très humble et
obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
comité, de l'ordinaire des finances et des secoursVisualiser(1 image)
/ La de Saint BrieucSaint Brieuc

Paris 21 mai 1792, an quatrièmequatrième
de la Liberté

C'est sans doute par erreur de bureau,
Messieurs et chers Concitoyens, que le 2e bataillon
des gardes a reçu des ordres de partir. Je
vais engager la députation à faire à cet égard
des représentations au ministre de la Guerre.

Vous ferez très bien de mettre en
recouvrement le plutôt possible vos rôles de
contribution. La perception de l'impôt est
dans ce moment la cheville ouvrière sur
laquelle roule la grande machine de la
révolution. Plus de 50 districts sont déjà en
plein recouvrement et tous les jours le nombre
en augmente. Aussi les rentrées de ce mois
sont elles plus considérables que celles des
mois précédens. Je vous exhorte d'ailleurs à
travailler incessamment à vos rôles de 1792,
le travail de 1791 doit rendre très facile celui
de la présente année à quelques légers changemens
près.
districtsVisualiser(1 image)
N'oubliez pas encore de presser les receveurs
de payer incessamment ce qu'ils doivent pour
1789 et . Cet arriéré est considérable, surtout. Cet arriéré est considérable, surtout
pour les villes.

Je regrette bien sincèrement Monsieur Hillion
que vous venez de perdre. La joie qu'en ont
témoigné les ennemis du repos public est très
indécente. J'espère qu'il sera bien remplacé
par Monsieur Baschamps auquel la place de premier
vicaire paroit dévoluë.

Je ne puis vous mander rien d'essentiel
sur ce qui se passe aux frontières. Un poste de
80 hommes que nous avions à Bavai vient
d'être enlevé par 3000 Autrichiens. Ce petit
corps avoit ordre de se replier sur Valenciennes
au cas d'attaque par des forces supérieures.
Plein de courage il a voulu résister et a été
forcé comme cela devoit être. On a marché
de suite contre l'ennemi qui a en grande
hâte du se sauver, n'étant resté que 2 heures
à Bavai. Les généraux se louent infiniment
de la bonne volonté, du zèle et de la discipline
Bavai, Valenciennes, BavaiVisualiser(1 image)
de l'armée en cette occasion et surement si
on avoit pu atteindre l'ennemi, il eut eu
à se repentir de sa témérité. On assure
qu'en quittant Bavai il a emporté 6
chariots de blessés, ce qui prouve que la
petite garnison leur a fait tout le mal qu'elle
pouvoit leur faire.

Il y a 2 jours que le ministre des
Affaires étrangères nous a rassuré sur les
dispositions de la Savoie dont les armements
n'ont d'autre but que la défense de ses
frontières.

Le zèle et l'ardeur des citoyens
continuë toujours et chacune de nos séances
est marquée par le dépôt de nouvelles
offrandes sur l'autel de la Patrie par
plusieurs Anglois, Irlandois, Genevois etc
amis de la liberté.

Il vient de se passer une scène
dont vous verrez le détail dans le logographe.
L'indiscrétion du juge de paix de la section
SavoiesectionVisualiser(1 image)
d'Henri IV qui a décerné des mandats d'arrêt
contre 3 membres de l'Assemblée nationalle a forcé
l'assemblée à prononcer contre lui le décret
d'accusation. Comme cette affaire peut être
envisagée sous 2 faces, je ne permettrai
aucune réflexion pour ni contre la mesure
qu'on a prise.

Tout est tranquille à Paris, malgré le
renchérissement des denrées.

Je suis avec un sincère et fraternel
attachement,

votre très humble et
obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
Parisd'Henri IV, Assemblée nationalle, assembléeVisualiser(1 image)
1-6-1791 La mMunicipalité de Saint BrieucSaint Brieuc

Paris 23 mai
1792 an quatrième de la
Liberté.

Le premier juin approche, Messieurs et chers
Concitoyens, et cependant vous ne m'envoyez
point l'état de vos dettes actives et passives.
Les décrets doivent vous avoir apris
qu'après cette époque vous ne pourrez plus
rien réclamer.

Je trouve fort étonnant que monsieur
le trésorier de la paroisse n'ait pas pris
dans les archives le contrat dont il
demande copie. On indique le nom de
2 notaires de Paris, sans dire quel est
celui qui a rapporté. D'ailleurs on ne
doit pas ignorer que ces sortes de délivrance
sont fort chères ici et que celle qu'on
demande coûtera peut être plus de 24 livres tournois
Si c'est pour représenter à la liquidation,
quelqu'un m'a observé que cela étoit
ParisVisualiser(1 image)
inutile, parce que cette rente fait partie
de la dette constituée qui est parfaitement
connuë par l'état qu'en ont donné les
payeurs ordinaires. Si c'est pour toucher
les arrérages, vous avez le tems de m'envoyer
l'expédition du contract qui est dans les
archives de la paroisse.

Vous m'envoyez également un
état de non valeurs pour que j'indique
à monsieur le receveur quels sont les
gens qui doivent payer. En vérité,
Messieurs, il semble que vous croyez que
je n'ai rien à faire et je vous assure que la
moitié de mon tems est absorbée avec les
commissions multipliées dont on m'accable.

Je n'ai rien de bien nouveau ni de
bien essentiel à vous mander. Il paroit
certain que Monsieur Rochambeau a quitté le
commandement de l'armée du Nord. On le
dit à Paris depuis hier. On ne débite aucune
Parisarmée du NordVisualiser(1 image)
nouvelle des frontières. Tout est fort tranquille
à Paris. Nous traitons cette semaine de
grands objets qui rendront selon toute
apparence nos séances tumultueuses. Hier
tout le jour nous fûmes occupés des
principales bases du système des finances.
On va continuer cet objet jusqu'à ce que on
ait décidé quelque chose de positif à cet
égard. Cela entrainera nécessairement beaucoup
de discussions essentielles. Je vous renvoye
pour tous ces objets aux papiers publics.

Je suis avec un inviolable et fraternel
attachement
votre très humble et
obéissant serviteur,

Jean-Louis Bagot
ParisVisualiser(1 image)
La de de de
Saint Brieuc

Paris 26 mai 1792

Nous sommes toujours, Messieurs
et chers Concitoyens, dans la même disette de
nouvelles de ce qui se passe aux frontières. Depuis
l'affaire de Bavey nous n'en avons rien appris.
Il faut espérer que le tems amènera quelques
événemens. Dieu veuille qu'ils soient
heureux !

Rien de plus sage que les précautions
que prend le directoire de département
pour empécher la distribution des écrits
incendiaires. Il n'en a malheureusement
que trop paru jusqu'à présent, et les
maux qu'ils ont produits dans les
2 partis sont incalculables.

Je me réjouis, Messieurs, de la
tranquillité qui règne chez vous. Continuez
Baveydirectoire de départementVisualiser(1 image)
de prendre les sages précautions qui vous
l'ont conservée jusqu'à ce jour.

Hier et avant hier il a été décrété
que la déportation hors du royaume comme
mesure de sureté et de police générale seroit
prononcée par les directoires de départemens
contre les ecclésiastiques non assermentés
perturbateurs du repos public. Il faudra
qu'elle soit précédée de la dénonciation
de 20 citoyens actifs du canton et de
l'avis du directoire de district. J'espère
qu'aujourd'huy nous allons décréter
les articles subséquens de ce décret.

D'ailleurs tout est très tranquille
dans la capitale. L'affluence des
contributions patriotiques continue et
avant hier il en a été fait une de
27000 livres tournois. Il n'y a que des François qui
puissent être capables de pareils élans.
directoires de départemens, directoire de districtVisualiser(1 image)
Je suis avec un fraternel attachement

votre très humble et
obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot

Je préviens monsieur Jouvin que les
reçus d'armes donnés par les capitaines
de la garde nationalenationale sont sur lenationale sont sur le
registre en marge des délibérations
prises pour leur délivrance. Ces délibérations
sont, autant que je puis croire de la fin
de 1789 ou des 1ers mois de 1790.1790.

Je n'ai point encore reçu l'état de
vos dettes actives et passives. Je ne conçois
pas votre insouciance.

Voilà votre état de non-valeurs
avec quelques notes.
Visualiser(1 image)
28-5-1792 La de Saint BrieucSaint Brieuc

Paris 28 mai
an quatrième de la Liberté

Hier soir, Messieurs et chers Concitoyens,
fut porté à la sanction le décret relatif aux
troubles religieux. Comme ce décret paroit sage
et appuyé sur les principes, il est probable qu'il
ne sera pas frappé du veto.

Vous verrez dans les papiers publics
les détails de l'affaire qui a eu lieu près Givet
entre la division aux ordres de Monsieur Gouvion
composée de moins de 4000 hommes et un
corps autrichien qui excédoit 8000. Quoiqu'on
ne puisse pas dire que nous ayons eu d'avantage,
la bravoure et la bonne conduite de nos
troupes mérite les plus grands éloges et
sont faites pour inspirer les meilleures
espérances. D'ailleurs nulle autre nouvelle
des frontières ne nous est parvenuë. Les
GivetVisualiser(1 image)
1-6-1792 finances et la guerre sont toujours les
principaux objets qui nous occupent.

Je ne conçois pas, Messieurs, pourquoi
vous n'envoyez pas l'état de vos dettes actives
et passives. Vous savez que nous touchons
au 1er juin et à coup sûr vous mettez
votre malheureuse communauté dans le
cas d'être déchue de toute répétition vers
le trésor public.

Il faut encore que vous m'envoyez
sitôt la présente reçuë le du contrat de
66 livres tournois sur le clergé dû à la fabrique de
la paroisse, sans quoi je ne puis en avoir
de copie. Je me suis adressé au notaire
Boulard qui ne l'a point rapporté. C'est
le Notaire Maigret qui est mort et dont
les minutes sont chez le notaire Gibé.
Ces recherches ont occasionné des lenteurs
et celui-ci nous a dit qu'il lui falloit
absolument les nnuméros pour trouver cette
minute parmi 3 ou 4000 dont il est
dépositaire. En attendant j'ai pris le parti

nnuméro 501
Rente 1781
fabrique de, la paroisseVisualiser(1 image)
/-1-1793 de remettre à la liquidation un mémoire
indicatif de ces faits pour la conservation
des droits de la fabrique. Mais ce mémoire
seroit inutile si vous ne vous dépêchiez
pas de m'envoyer le nnuméro que je vous
demande. Vous devez trouver ce nnuméro
chez Le Mée ou dans les archives
de la fabrique. Réponse prompte, s'il vous
plait, sur ces objets.

On ne peut que louer votre zèle
pour améliorer le recouvrement des
impositions et vous ferez très bien de vous
occuper des rôles de 1792, sitôt que ce
recouvrement sera commencé, afin que la
perception puisse s'en faire, au moins en
partie avant les premiers jours de 1793.

D'ailleurs, Messieurs, je vous exhorte
à la plus grande surveillance, et pour votre
tranquillité et pour la sûreté de la chose
publique.
fabrique, fabriqueVisualiser(1 image)
Je suis avec un sincère et inviolable
attachement,,

votre humble et
obéissant serviteur

Jean-Louis Bagot
Visualiser(1 image)
La de Saint BrieucSaint Brieuc
Paris 2 juin an quatrièmequatrième
de la Liberté.
Malgré que vous vous croyez en règle, Messieurs
et chers Concitoyens, je vous assure que je ne serai
plus reçu à déposer votre mémoire de besoins et
de ressources à la liquidation. Plusieurs députés
qui s'y sont présentés hier, n'ont pu déposer.
Ainsi je ne vois qu'un moyen, c'est celui de le
faire adresser directement par le département
ou le district qui ont jusqu'au 15 pour en
faire la remise et qui constateront que vous le
leur avez remis en temps opportun. Il n'en
est pas de même du contrat de 66 livres tournois à la
fabrique. Comme c'est une dette constituée,
elle n'est pas soumise à la formalité demandée
pour celles exigibles.
Vous verrez par les papiers publiés
que nous avons fait bien de la besogne depuis
département, district, fabriqueVisualiser(1 image)
ma dernière. La garde du roi est licenciée
et son commandant mis en état d'accusation
et conduit à Orléans. Il est probable que
cette garde ne tardera pas à être recréée
puisqu'elle est constitutionnelle. Mais on
exigera scrupuleusement de ceux qui y entreront
qu'ils aient les conditions requises pour
l'admission.
Hier nous avons réduit le traitement
des ministres à 50.000 livres tournois, hormis celui des
Affaires étrangères qui est réduit à
75.000 livres tournois. Le maximum du traitement des
premiers commis ne pourra excéder 8.000 livres tournois. Nous
allons continuer ces réductions pour opérer
dans les finances une bonification dont
elles ont grand besoin.
Jusqu'à présent, rien aux frontières
d'essentiel à rapporter.
Orléansgarde du roi, garde, Affaires étrangères, premiers commisVisualiser(1 image)
Les mesures vigoureuses que nous avons
prises les jours derniers n'ont causé aucun
désordre dans Paris, malgré la fermentation
qui a été assez marquée. La surveillance de la
garde Nationale a opposé un frein puissant aux
mouvements qu'on auroit pu exciter.
Le commerce peut être tranquille sur
les armemens en course. Le roi de Bohême
les a défendus dans tous ses ports et
l'Angleterre vient de proclamer la déclaration vient de proclamer la déclaration
la plus formelle à cet égard. Ces dispositions
paroissent à plusieurs personnes un
acheminement à une pacification prochaine.
Je le désire pour le bien de l'humanité.
Je suis avec un sincère et inviolable
attachement
votre très humble et
obéissant serviteur.serviteur.serviteur.
Jean-Louis Bagot
Parisgarde Nationale, AngleterreVisualiser(1 image)
La municipalité
de Saint Brieuc
Paris, ce 4 juin 1792, an
quatrième de la Liberté
Je suis charmé, Messieurs et chers Concitoyens,
que le décret sur les troubles religieux soit du
goût des patriotes. Il a été rendu après mûre
discussion. Malheureusement il n'est pas encore
sanctionné, mais je ne fais pas de doute qu'il le
sera.
Hier la fête la plus brillante a eu lieu dans
cette ville en l'honneur de Simoneau maire
d'Etampes qui est mort victime de son
dévouement à la Loi. Cette cérémonie dont la
majesté étoit vraiement imposante n'a été
accompagnée d'aucun désordre. Obéissance à la
Loi, dont les citoyens libres doivent être les
esclaves, est aujourd'huy le cri de ralliement
des vrais amis de la Constitution. J'aurois
bien désiré que nos aristocrates eussent été,
comme moi, témoins de cet imposant cortège.
J'aurois voulu que, comme moi, ils eussent
EtampesVisualiser(1 image)
admiré le silence profond et respectueux qu'imposa
à plus de 100.000 citoyens la seule apparition
de la statue emblématique de la Loi qui fermoit
la marche. Mon ame a été pénétrée de ce
spectacle vraiement patriotique.
Je vous réitère ce que je vous ai déjà
marqué au sujet du mémoire sur vos besoins
et vos ressources. Il convient que ce soit le
département qui l'envoye sous son couvert au
bureau de liquidation.
D'après l'indication du nnuméro de la rente
de la fabrique, j'en ferai tirer une expédition par
le notaire. Il faudra que vous me mandiez
combien il est du d'années d'arrérages.
J'exhorte tous nos concitoyens à
s'empresser de payer leur contribution foncière,
parce que l'Etat a besoin de fonds pour les
dépenses indispensables de la guerre.
Vous faites très bien, Messieurs, de
multiplier les signes de la liberté et vous ne
suivez en cela que l'exemple de la plupart
des villes de l'Empire qui ont planté partout
département, bureau de liquidation, fabrique, Etat, EmpireVisualiser(1 image)
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