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9-10-1791 Paris 10 octobre 1791

Messieurs et chers Compatriotes,

Depuis ma dernière il ne s'est rien
passé de bien essentiel dans notre
assemblée. Vous aurez appris par les
papiers publics que le 9 les ministres
vinrent à la barre pour rendre compte
de l'état des affaires. Ce compte
n'étant pas prêt, ils furent un peu
mal ménés, surtout Monsieur Montmorin.
Le nombre des députés rendus n'est
pas encore de 600 et il n'en paroit
encore que 3 du département des
Côtes du Nord. Ce sera bien le tout si
nous sommes rassemblés pour la fin
du mois. Du reste Paris est fort
Côtes du Nord, Parisassemblée, départementVisualiser(1 image)
tranquille et l'on n'annonce rien
d'inquiétant du côté des frontières. Le roi,
la reine paroissent fort gais et vont
souvent au spectacle. Ils semblent être
entièrement dans le sens de la révolution
et si, comme on aime à le croire, ils
persistent dans ces sentiments, ils
ne tarderont pas à regagner dans
l'opinion publique ce qu'ils avoient
perdu. La Nation françoise chérit ses
rois et c'est pour elle un besoin de
les aimer. Malgré cette apparente
sécurité, on ne s'endort pas et on fait
bonne garde. Je vous exhorte, Messieurs,
à en faire autant de votre côté et à
surveiller exactement les malintentionnés
dont il existe ici, comme partout, une
horde assez nombreuse.

Nous nous occupons aujourd'huy
et demain de la formation du comité.
comitéVisualiser(1 image)
11-11-1791 La loquacité de nos jeunes orateurs
commence à se rassembler et la saine part
de l'assemblée qui sent l'urgence et
l'importance de s'occuper de travaux
utiles, influencera sous peu de jours,
je l'espère, assez nos délibérations pour
écarter absolument toutes motions
oiseuses. C'est du moins le voeu des
patriotes sages.

Je vois avec chagrin, Messieurs,
la perte sensible que va faire le conseil
municipal de 2 de ses membres
également distingués pour leurs
connoissances et leur amour du travail,
et qui vont passer au district.
Heureusement la Martin est prochaine,
et j'espère que le choix des assemblées
primaires dédommagera la ville de ce
qu'elle a perdu.

Un de nos anciens députés est parti
conseil, municipal, districtVisualiser(1 image)
hier et probablement l'autre partira
demain. Les services distingués qu'ils
ont rendu l'un et l'autre à la chose
publique sont de nature à mériter
la reconnaissance de leurs commettants.
Comme je suis jaloux de votre sureté et
de votre tranquillité, je ne me lasse point
de vous engager à une surveillance
exacte de nos ennemis communs et
surtout des prêtres réfractaires qui
excitent journellement des réclamations
dans tous les départements. C'est
une coalition dont on ne viendra à bout
que par la fermeté et en dénonçant
promptement aux tribunaux les infractions
à la Loi. Soyez d'ailleurs bien persuadés
que les ennemis vraiement dangereux
sont au dedans plutôt qu'au dehors.
Adieu Messieurs et chers Concitoyens
ne doutez jamais de mon zèle et de mon
sincère attachement.

Jean Louis Bagot
départements, tribunauxVisualiser(1 image)
Paris 14 1791

Messieurs et chers Compatriotes,

La même tranquillité qui régnoit ici
il y a deux jours y règne encore et le départ
de Monsieur Lafayette qui s'est rendu en ses
terres en Auvergne n'a rien changé au bon ordre
et à la fermeté de la garde nationale
parisienne. Les députés se rendent
successivement ici, je crois que leur nombre
approche de 650 et sitôt qu'il en paroitra
une liste imprimée, je vous la ferai parvenir.

Nos dernières séances ont été
pour la plus grande partie employée à la
formation de nos comités. Cet ouvrage qui
avance trop lentement à mon gré et à celui
AuvergnecomitésVisualiser(1 image)
de plusieurs autres, nous mettra, quand il
sera terminé, dans le cas de commencer notre
travail. Mais y a bien apparence, ainsi
que je vous l'ai marqué que nous ne serons
parfaitement organizé qu'à la fin du mois.

Samedi tous les députés des 5
départemens de Bretagne doivent se
rassembler, diner ensemble et se concerter
sur les moyens d'arrêter les gens qui
seraient tentés de nous faire perdre le temps
en discussions oiseuses.

Aujourd'huy les crieurs de Paris
débitent une prétendue sommation de la
noblesse au peuple françois. Je n'ai point
eu cette pièce, mais je suis persuadé que
c'est une billevesée pareille à celle qu'a
déjà enfanté la rage impuissante de nos
émigrés.

On dit que plusieurs de nos ci-devant
qui étoient à Paris partent pour l'Allemagne

Je vous envoie le nnuméro de la Gazette universelle du 7 octobre oublié dans le
dossier envoyé
Paris, AllemagnedépartemensVisualiser(1 image)
tout ce que je puis vous dire, Messieurs,
c'est que leur présence ou leur absence ne
fait pas ici la plus légère sensation. Les
prêtres n'en font pas davantage et on ne
parle ici ni d'assermentés, ni de réfractaires,
ces derniers sont presque tous en habit
séculier, et beaucoup de ceux qui ont
conservé leur costume portent la cocarde.
Depuis l'acceptation de la Constitution, toute
la famille royale est fort gaie. Il ne
paroit pas qu'on ait la moindre inquiétude
aucune nouvelle allarmante des frontières
n'est parvenue ici et on presse fortement le
ministre de remplacer les officiers qui
manquent dans les régimens. Il fut
même décrété hier que tous les 8 jours il
rendroit compte de ce remplacement.
Malgré des apparences aussi propres à
nous tenir dans la sécurité, nous n'en devons
pas moins être sur nos gardes et l'on ne

courage et santé et suis pour la vie votre dévoué serviteur

Bagot
Visualiser(1 image)
peut savoir que le plus grand gré aux
administrations de veiller sur ce qui se
passe autour d'elles et d'en prévenir
leurs députés respectifs.

En général il paroit que l'esprit
de l'assemblée est de compter beaucoup
sur la docilité et l'obéissance du peuple
aux nouvelles loix de l'observation
desquelles dépend le rétablissement de l'ordre.
Et ce sera toujours à regret qu'elle dérobera
aux travaux utiles le temps qu'elle sera
obligé de donner à la discussion des
incidents.

Comme la livraison du Journal des
décrets pour les campagnes a été jusqu'à
présent fort inexacte, je prie monsieur
Jouvin de me mander quel est le dernier
numéro parvenu à la municipalité,
avec le nom de l'imprimeur, afin que je puisse
presser l'envoy des numéros qui manquent.
J'imagine bien, Messieurs, que
votre premiere m'annoncera l'arrivée de l'un

ou l'autre de nos anciens députés. Leur présence qui vous rappellera
tous les services qu'ils ont rendu à la chose publique, contribuera je l'espère
à faire taire les mal-intentionnés. Adieu, Messieurs, je vous désire
municipalitéVisualiser(1 image)
10-11-1791 Paris ce 16 novembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Rien encore de nouveau à vous mander
aujourd'huy sur l'article des prêtres.
J'espère que nous nous en occuperons
définitivement dans la séance de ce
jour. Le projet de décret qu'on nous
présenta jeudi, ayant été jugé trop
faible et insignifiant, fut rejetté
presque à l'unanimité. Celui qu'on
nous avoit annoncé étoit d'une autre
espèce, mais la veille il fut totalement
dénaturé par une partie du comité.
comitéVisualiser(1 image)
14-11-1791 aussi Monsieur Deveyrieu qui étoit
rapporteur de cette affaire refusa-t'il
de faire le rapport lundi matin. Ce
fut un autre membre d'une opinion
contraire à la sienne qui le fit ; mais
il n'en eut pas les gants.

Pour éviter à l'avenir de
pareils inconvénients, l'assemblée
ordonna au comité de législation
de se partager en quatre sections,
dont chacune donnera aujourd'huy
un projet de décret sur lesquels le
corps législatif choisira celui qui
convient aux circonstances. Voilà
où en est cette affaire qui nous
donera probablement une séance
très longue et très orageuse. J'espère
pouvoir vous mander et par le premier
courrier quel parti aura enfin pris
assemblée, comité de législation, corps législatifVisualiser(1 image)
l'assemblée.

Dureste Paris est toujours
tranquille. On s'occupe dans ce
moment de la nomination d'un maire.
Messieurs Péthion, Dadée et Lafayette
sont sur les rangs. On assure que
les partisans de ce dernier sont très
nombreux. Aux frontières tout est
tranquille et l'on ne désespère pas que
les mesures du roi ramènent sous
peu ses frères en France, ce qui porteroit
le dernier coup au parti des émigrés.

Adieu, Messieurs, je prie
vos nouveaux officiers municipaux
de recevoir ici mon compliment bien
sincère. Je vous désire à tous union,
fermeté, santé et courage et vous prie
de croire à tous les sentimens avec
lesquels je suis pour la vie.

Votre serviteur et
député Bagot
Paris, Franceofficiers municipauxVisualiser(1 image)
Paris le 19 novembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,

Vous ne recevrez point encore par ce
courier le décret contre les prêtres, et
les papiers publics vous apprendront
que les huit premiers articles sont
décretés. Je ne puis vous peindre toute
la peine que nous avons eue à les
faire passer, car le parti des tolérans
fait au moins les 2/5 de l'assemblée,
et il a fallu livrer un nouveau
combat à la discussion de chaque article
au reste les 8 articles qui restent à
décréterne le cédent point en rigueur

Votre serviteur et ami

Bagot
l'assemblée,Visualiser(1 image)
aux premiers. En général ce décret
est ferme et très bienfait. Monsieur
François de Neuf-Château en est le
rapporteur. Si j'avois pu m'en procurer
2 copies, je vous en auroit fait passer
une.

Les affaires de l'Amérique et
d'Avignon nous font chaque jour
perdre beaucoup de temps et quoique
nos séances durent au moins 6
heures, le bavardage de nos orateurs
nous permet à peine d'en donner
3 aux affaires importantes.

Je ne puis qu'applaudir,
Messieurs, aux nominations que
vous venez de faire. J'aurois cependant
bien désiré que Monsieur Poulain eût
accepté la place du maire. Personne
ne pouvoit mieux s'en acquitter que

nous serons probablement éclairés par la suite. Adieu
Messieurs ne vous lassez pas de veiller. L'union et la
fermeté seront votre sauvegarde. Je suis pour la vie
Amérique, AvignonVisualiser(1 image)
lui. Au reste, je ne puis vous dire combien
j'ai été surpris en apprenant que
dans vos 2 sections il ne s'étoit
trouvé qu'environ 130 citoyens actifs.
Si je m'en souviens bien, le nombre
total est de 767. Assurément, après
un pareil dénuement, on doit supposer
dans notre ville, ou bien de l'indifférence
pour la chose publique, ou une
coalition aristocratique bien nombreuse.
Je désirerois bien qu'on affichât dans
la maison commune le tableau des
honnêtes citoyens qui n'ont pas
dédaigné de remplir leur devoir.

Tout continuë d'être fort
tranquille dans cette ville. La guerre
paroit moins probable que jamais
malgré les fanfaronnades de nos
émigrés.

Nègres avoient du canon puisqu'on leur en a pris 12 pièces
il est également prouvé qu'ils avoient des Blancs à leur
tête. Tout cela jette un grand trouble sur cette affaire dont
Visualiser(1 image)
9-10-1791/15-6-1792 Suivant les dernières nouvelles de
Saint Domingue toujours très affligeantes,
ces nouvelles sont du 9 octobre, l'ordre
commençait à se rétablir dans la plaine
du Cap. Dans les différents chocs environ
500 Blancs et 6 à 7 000 Noirs, avoient
péri. La conduite des Espagnols
dans toute cette affaire paroit fort
suspecte. D'ailleurs la partie du sud,
c'est à dire, les Cayes Saint Louis
n'avoient éprouvé aucune secousse.
Le quartier de l'ouest, c'est à dire
le Port au Prince, en avoit essuyé, mais
elle avoit été de courte durée, parceque
les Blancs avoient eu le bon esprit de passer
avec les gens de couleur un concordat
qui assuroit à ces derniers tous les
avantages que leur avoit accordé le
décret du 15 juin. Il est probable que

les habitans du Cap en agiront ainsi par reconnoissance avec
les gens de couleur de ce canton. C'est à leur courageuse
fermeté que cette ville doit son salut. Il est prouvé que les
Saint Domingue, Cap, Cayes Saint Louis, Port au PrinceVisualiser(1 image)
Paris le 21 novembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,

Le décret contre les réfractaires
n'est point encore définitivement rendu
des 16 articles qu'il contient, il n'y
en a que 9 de décrétés. Aujourd'huy
et demain nous pourrons peut être
finir cette importante besogne,
malgré les oppositions sans cesse
renaissantes des partisans de la
tolérance. Hier nous ne pûmes
nous en occuper, à cause des affaires
d'Avignon et de Saint Domingue. Des
dépêches que nous reçûmes hier matin
Avignon, Saint DomingueVisualiser(1 image)
par un courrier extraordinaire de
Bordeaux nous apprennent que l'ordre
est rétabli au Cap, que les rebelles
sont désarmés et ont accepté l'armistice
qu'on leur a proposée. Les canons
qu'on leur a enlevé sont marqués
aux armes d'Espagne, ce qui fait
croire que les Espagnols ont soutenu
et formenté la révolte. Toujours est-il
vrai que les prisonniers ont dit que
leurs hostilités avoient été conduites
et dirigées par des Blancs. On s'occupe
dans ce moment à éclaircir toutes ces
abominables intrigues. Les Anglois
se sont loyalement comportés dans
toute cette affaire et ont envoyé au
gouverneur du Cap 3 frégates avec des
munitions de bouche et de guerre
Les Etats-Unis, nos fidèles alliés,
Bordeaux, Cap, Espagne, Etats-Unisgouverneur du CapVisualiser(1 image)
ont aussi promis d'envoyer 3 000
hommes et peut être sont ils rendus
dans ce moment. 3 000 hommes de
troupes de France sont en route et vont
être suivis de 3 000 autres avec 2
vaisseaux et 10 frégates.

Adieu, Messieurs, je vous
souhaite santé, union, fermeté
et courage, et suis pour la vie avec
un sincère et respectueux attachement,

votre très humble
et obéissant serviteur
Bagot

Les nouvelles d'Avignon sont
toujours fâcheuses. 3 commissaires
civils viennent de s'y porter avec
3 000 hommes et ont fait arrêter
FranceVisualiser(1 image)
80 et quelques brigands qui sous
le nom de patriotes, ont commis dans
ce malheureux pays des atrocités
dont le récit fait frémir.
Visualiser(1 image)
Paris ce 23 novembre 1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Je ne puis encore vous mander rien
de nouveau. J'espère cependant
qu'aujourd'huy nous achèverons
le décret relatif aux troubles
religieux, quelques uns des
derniers articles du projet de décret
ont été changés, supprimés ou
ajournés, dans notre avant dernière
séance, car celles d'hier tant
du soir que du matin furent
entièrement consacrées aux finances
Visualiser(1 image)
et à différens rapports du comité
militaire, tous les comités étant
aujourd'huy en activité, nous
sommes dans ce moment surchargés
d'ouvrage et indépendamment
des séances du matin qui durent
au moins 6 heures, nous en avons
chaque semaine 3 autres du soir
depuis 6 heures jusqu'à 10 et les
4 autres jours de la semaine sont
consacrés aux séances de comité.

Nous avons procédé hier à
la formation de la Haute Cour
nationale qui se tiendra à
Orléans.

J'ai déjà eu l'honneur de
marquer à monsieur Chaplain,
relativement à la liquidation des offices
Orléansaute Cour, nationaleVisualiser(1 image)
municipaux, que je m'étois
sérieusement occupé de cette affaire
mais que Monsieur Mury qui est chargé
spécialement de cette partie, m'avoit
répondu que la liquidation des offices
appartenants aux villes étoit
provisoirement suspenduë. D'après cela
il n'y a rien à faire quant à présent
si ce n'est de prendre patience. Vous devez
penser, Messieurs, que connoissant
vos besoins, je ne laisserai passer
aucune occasion de vous procurer la
rentrée de quelques fonds quand le
moment sera propice. Si les imposteurs
qui répandent le faux bruit du
miracle de Saint Guillaume sont connus
je vous exhorte à les démasquer et à les
dénoncer aux tribunaux afin qu'ils
soient punis, suivant l'exigence du cas.
Visualiser(1 image)
Redoublez de vigilance dans ces moments
critiques, les ennemis de la paix
travaillent le malheureux peuple en
tous les sens pour l'égarer. Je vous
désire par continuation union et
fermeté et suis pour la vie,

votre très humble et
dévoué serviteur
Bagot
Visualiser(1 image)
24-11-1791 Paris ce 26 novembre1791

Messieurs et chers Concitoyens,,

Nous venons encore de faire
conduire à l'abbaye et de mettre
en état d'accusation le Sieur Delâtre
professeur en droit de cette ville,
prévenu d'intelligence avec les
chefs des émigrés. Cet incident
prolongea notre séance jeudi au soir
jusqu'à 11 heures. C'est ainsi que
des évènements inattendus nous
font perdre un temps précieux que nous
devrions employer à faire des loix.

Nous venons de créer un
Visualiser(1 image)
comité central, lequel s'occupera
uniquement des finances, objet
de la plus haute importance et dont
il est instant d'organiser l'ensemble.

Hier nous décrétâmes également
qu'on formeroit et formâmes un
comité de surveillance devenu
nécessaire par la multiplicité des
délations des complots contre la
sureté publique que nous recevons
tous les jours. Nous avons ainsi
organisé la Haute Cour nationale,
les 2 grands procurateurs, les 10
grands juges et les prisonniers
vont partir pour Orléans où les
hauts-jurés ne tarderont pas à
se rendre. Vous pensez bien, Messieurs,
que toutes ces opérations ont du
retarder l'émission du décret contre
les prêtres. Hier nous décrétâmes un

positif à cet égard. Adieu Messieurs, je vous désire santé
et courage et suis pour la vie votre très humble et très
dévoué serviteur
Bagot
Orléanscomité de surveillance, Haute Cour nationaleVisualiser(1 image)
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